Farès Chaïbi traverse actuellement une période très compliquée à l’Eintracht Francfort, une situation qui contraste fortement avec ses débuts prometteurs la saison dernière. Le jeune international algérien, qui s’était distingué par ses performances et son potentiel, est aujourd’hui confronté à un manque de temps de jeu préoccupant.
Après avoir perdu sa place de titulaire, Chaïbi n’a même pas été retenu dans le groupe pour le match contre Bochum, pourtant dernier du championnat, marquant sa deuxième absence consécutive dans les rangs de l’équipe.
Un début de saison difficile qui suscite des interrogations sur sa situation. Bien que Chaïbi ait marqué en Coupe d’Allemagne en août, ses apparitions se sont faites rares depuis. Pourtant, aucune information concernant une possible blessure ou une toute autre raison expliquant son absence n’a été évoquée par le club. La décision de l’entraîneur Dino Toppmöller de le reléguer sur le banc semble donc être un simple choix ttactique, reflétant un manque de confiance croissant.
Outre ses difficultés sportives, certains observateurs évoquent un impact psychologique lié à sa relation avec le sélectionneur de l’Algérie, Vladimir Petkovic. Écarté lors des derniers rassemblements de l’équipe nationale, Chaïbi pourrait subir les conséquences morales de cette mise à l’écart, qui pourrait influencer son jeu. Bien que son potentiel soit indéniable, cette période de creux pourrait nécessiter une réconciliation avec Petkovic pour un retour au premier plan avec les Verts. Quoi qu’il en soit, à mois de deux semaines du prochain regroupement de l’Algérie, la situation de Chaïbi pourrait bien l’empêcher de retrouver la sélection pour les deux rencontres de novembre.