L’entraîneur de football, le Bosnien Vahid Halilhodzic, auteur de deux qualifications à une phase finale de Coupe du monde avec la Côte d’Ivoire (2010) et l’Algérie (2014) souhaite en réussir une troisième avec le Japon qu’il dirige actuellement, et avec l’espoir de revivre des moments “aussi exceptionnels” qu’avec les Verts, au Brésil.
“Mon premier objectif consiste à qualifier le Japon pour la phase finale du Mondial-2018. Si j’y arrive, j’espère réussir le même parcours qu’avec l’Algérie au Brésil, car j’ai vécu quelque chose de vraiment exceptionnel avec les Fennecs“, ajouté Halilhodzic au micro de FIFA.com.
Considéré comme un “grand d’Asie”, le Japon a souvent dominé les débats contre ses adversaires régionaux dans la course à la Coupe du Monde. Mais une fois arrivé à la phase finale de l’épreuve, ses résultats régressaient, comme ce fut le cas en Afrique du Sud, pendant la Coupe du monde de 2010, où il a été éliminé en huitième de finale.
Quatre ans plus tard, lors du Mondial 2014 au Brésil, les Japonais ont fait pire, en se faisant éliminer dès le premier tour, terminant même derniers du Groupe C, dans lequel figuraient également la Colombie, la Grèce et la Côte d’Ivoire.
La Fédération nipponne a donc fait appel à Halilhodzic avec l’espoir de redorer le blason de sa sélection nationale, à travers la réussite d’un meilleur parcours lors de la prochaine coupe du monde en Russie.
“Les Japonais se distinguent par leur rigueur, leur respect et leur sérieux. Cette attitude m’a beaucoup aidé dans mon travail et pour appliquer ma méthode“, a souligné l’entraîneur de 64 ans. “Leur niveau technique est bon, mais j’attends davantage sur le plan physique. Pour atteindre la Coupe du Monde 2018, c’est tout le football japonais qui doit progresser” a encore préconisé le Bosnien.
Le Japon est co-leader de son groupe avec l’Arabie saoudite et semble très proche d’une qualification au mondial russe.
Saïd Benhammadi, La Gazette du Fennec