L’ancien footballeur international algérien, Abdelhamid Merakchi, s’est éteint ce samedi en France, à l’âge de 48 ans. Malgré seulement 4 sélections au compteur, le puissant attaquant a marqué les esprits auprès des amoureux des Verts.
En effet, après l’iconique Rachid Mekhloufi, c’est un autre international algérien qui tire sa révérence en ce mois de novembre. Il s’agit cette fois de Hamid Merakchi.
Né le 31 janvier 1976 à Ain Témouchent, Merakchi a fait ses premiers pas dans le football au Chabab local (CRT), où il s’est formé avant de s’imposer comme l’un des meilleurs attaquants de sa génération.
Son parcours avec les sélections nationales a débuté en 1997 avec l’équipe nationale olympique, notamment lors des Jeux Méditerranéens à Bari en Italie. Son profil d’attaquant robuste a tapé dans l’oeil des recruteurs européens, particulièrement en Turquie. Il a ensuite porté les couleurs de l’équipe nationale senior entre 1998 et 1999 à une époque où la sélection algérienne mangeait son pain noir.
Son premier match officiel a eu lieu le 2 octobre 1998 face à l’Ouganda (défaite 2-1), tandis que son dernier match s’est joué le 20 juin 1999 contre ce même adversaire, se soldant par une victoire algérienne (2-0) où il a scellé la qualification de l’Algérie. Surtout c’est face au Liberia de Georges Weah qu’il a marqué les esprits, obligeant la star du Milan AC a joué libéro le temps d’un match dans l’espoir de museler le redoutable goleador algérien. Étoile montante du football algérien avec son dossard numéro 9 et son physique de déménageur, Merakchi s’est avéré d’une efficacité remarquable avec 5 buts marqués en 4 matchs officiels et 1 match d’application avec les Verts.
Durant sa carrière, il a marqué le championnat national de son empreinte, notamment lors de la saison 1997/1998 où il a été sacré meilleur buteur. Malheureusement son état de grâce ne dura pas longtemps malgré un statut de star en Turquie où il a évolué dans les rangs de Gençlerbirliği avec le Camerounais Geremi N’jitap. Une blessure au genou et une addiction pour les soirées arrosés ont gâché la carrière d’un des plus gros talent du football algérien longtemps pisté par le PSG, West Ham et Galatasaray.
De retour au pays, il a ensuite brillé avec le WA Tlemcen en remportant la Coupe d’Algérie en 2002. Sillonnant les terrains nationaux, Merakchi a évolué dans plusieurs clubs locaux comme le MC Alger, l’USM El Harrach, le MC Oran, le WA Mostaganem. En outre, Merakchi a participé aux éliminatoires de la CAN 2000 sous la houlette de Rabah Saadane, refusant ensuite de disputer la phase finale de la CAN 2000 sous les ordres de Nasser Sandjak. Il mettra un terme à sa carrière en 2005 avec le sentiment d’une carrière gâché par une méchante blessure au genou mais surtout une hygiène de vie incompatible avec le très haut niveau.