Il est bel et bien sur la short-list de la Fédération algérienne de football (FAF) en compagnie d’Hervé Renard. Si ce dernier est en pôle, l’instance fédérale avance, selon nos informations sur un autre dossier pour parer à toutes les éventualités. Il s’agit de celui de Vahid Halilhodžić qui est quasi-ficelé. La proximité de l’ancien driver de l’équipe nationale avec Walid Sadi, patron de la FAF, peut conforter ce choix qui reste, néanmoins, à double-tranchant. Détails.
Le contrat n’étant toujours pas résilié, la page Belmadi n’est pas définitivement tournée. Cependant, la FAF est dans l’obligation de trouver des alternatives pour ce qui est du poste de sélectionneur. Deux noms tiennent la corde. Il s’agit, comme nous l’avions annoncé, de Hervé Renard, et Vahid Halilhodžić qui reste un recours (très) plausible.
Dispo dans l’immédiat et salaire abordable
Halilhodžić a un sacré avantage: il est disponible sur le champ car inactif depuis 1 an et demi et qu’il peut reprendre l’EN dès la date FIFA de mars. Chose que Renard n’est pas en mesure de faire car lié avec la Fédération française de football (FFF) jusqu’au mois d’août soit après les Jeux Olympiques Paris 2024.
De plus, celui qui a déjà dirigé l’Algérie entre 2011 et 2014 signant notamment cette qualification historique au second tour de la Coupe du Monde 2014 ne devrait pas coûter un bras pour la FAF sachant que son dernier salaire était de 78 000 €/mois lorsqu’il était sélectionneur du Maroc avant une séparation brutale (affaire Ziyech, NDLR) en août 2022 après avoir qualifié les Lions de l’Atlas à la Coupe du Monde 2022.
4 Mondiaux de suite et l’aspect revanchard mais…
Pour finir, on peut aussi relever que coach Vahid compte 4 qualifications de suite au Mondial avec 4 sélections distinctes à savoir la Côte d’Ivoire (2010), l’Algérie (2014), le Japon (2018) et le Maroc (2022). A noter qu’il n’a pu faire que la CDM avec les Fennecs car les autres sélections l’ont licencié avant la compétition planétaire.
En outre, ses deux dernières ruptures de contrats étaient pour des “raisons culturelles” (Japon) et “divergences de points de vue” (Maroc). Est-ce que l’aspect de revanche dissimulera le profil très caractériel d’un homme qui fêtera 72 ans en mai prochain et qui à la conception un peu (trop?) ancienne du foot ? Cela va-t-il le stimuler pour raviver notre sélection ? Et -surtout- a-t-il vraiment la force de supporter la pression et aider El-Khadra à se reconstruite à son âge ? Tant d’interrogations face auxquelles on peut se montrer craintifs.