Les spéculations autour de la rupture du contrat de Djamel Belmadi ressurgissent ces dernières semaines une année après le départ brutal du sélectionneur suite à une seconde élimination d’affilée et sans gloire à la CAN. Selon des rumeurs, le technicien aurait des salaires et des primes de qualifications qu’il n’a pas perçus. La Gazette du Fennec est en mesure d’affirmer que la Fédération algérienne de football (FAF) a payé le technicien jusqu’au 31 janvier 2024. Par ailleurs, il y a des précisions à faire concernant les indemnisations de résiliation. Détails.
Après la défaite inattendue, en clôture de la phase de groupes, contre la Mauritanie, synonyme de fin d’aventure à la CAN 2023, le patron de la FAF, Walid Sadi, avait signifié à Djamel Belmadi qu’il n’était plus l’entraîneur en chef des Fennecs. De la sorte, Sadi venait de rompre unilatéralement la collaboration avec le coach à la plus grande longévité (5 ans et 5 mois) sur le banc de l’EN.
Belmadi n’a pas discuté, Sadi a tout bloqué
Pour l’indemniser, le premier responsable de la FAF a proposé 2 à 3 mois de salaires à Belmadi. Cependant, sonné par la décision, celui qui a offert la 2e CAN de l’histoire à l’Algérie avait décidé de fermer tous les canaux de discussions non sans faire comprendre qu’il n’avait pas envie de quitter le navire. Du moins pas de cette manière.
Face à cette communication rompue, la FAF avait pris les devants en engageant Vladimir Petkovic au mois de février. Jusqu’à ce jour, Belmadi ne s’est pas exprimé sur cette affaire. Aussi, il n’a jamais pris attache avec la FAF ou Sadi pour régler le contentieux. C’est pour cela que la FAF n’a entrepris aucune démarche pour lui verser le dédommagement en question. L’instance attend toujours de discuter avec l’ancien international algérien ou ses représentants pour tout aplanir. Reste à savoir si Belmadi va opter pour cette solution à l’amiable ou aller se plaindre auprès de la FIFA en avançant qu’il a fait l’objet d’une rupture du contrat abusive.