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Mahrez : “Le vestiaire d’un grand club, c’est autre chose.Il faut se battre non-stop !”

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Riyad Mahrez parle peu. Mais quand il parle, il dit tout. Le champion d’Afrique en titre est revenu longuement sur l’année 2019. Une année exceptionnelle. A plus d’un titre !

La CAN, sa revanche et son coup franc

«Le coup franc ? Mon premier réflexe, c’est de regarder le temps sur l’écran du stade. Là, je lis qu’on est à la 94e. Je me dis que le coup franc est parfait pour moi, que je dois me concentrer avec une idée en tête. Je voulais le moins de personnes possibles autour du ballon. Mais en Algérie, dans ce genre de situation, tout le monde la sent, tout le monde veut tirer (rires). Il y a Youcef Belaïli qui vient à côté de moi, puis je crois que c’est Baghdad Bounedjah. Je lui dis : “pars, c’est moi qui vais tirer…” Je demande quand même à Youcef de rester pour que les Nigérians pensent qu’il allait éventuellement frapper. […] Au départ, je veux la mettre sous le mur et là je vois ce joueur qui s’allonge derrière. C’est lui qui change tout. Sur le coup, je me dis que c’est mort par-dessus le mur côté opposé du gardien, et c’est mort en dessous du mur à cause du joueur. Il ne reste plus que le côté du gardien. À partir de là, je savais que c’était jouable mais il fallait que je me concentre sur mon geste et que je la mette fort. Et c’est parti… […] J’étais persuadé que j’allais faire quelque chose de fort à la CAN. Je me connais, quand j’enchaîne les matches, je peux marquer beaucoup de buts, faire des passes décisives et être tout en haut. En Égypte, j’ai eu ma revanche.»

Son départ tardif de Leicester

«Après l’année du titre, si j’étais parti dans une top équipe, ça n’aurait plus été la même histoire. Pour moi, il est clair que j’ai perdu deux ans au très haut niveau. (Il insiste) J’ai perdu deux ans ! Parce qu’au lieu d’arriver à 27 ans à City, j’aurais pu y être à 24, 25 ans… […] Leicester m’a bloqué. Ils m’ont dit : “Tu ne pars pas, tu ne pars pas !” Mon agent avait discuté avec Wenger qui me voulait vraiment, c’était presque fait avec Arsenal à l’été 2016. […] J’étais vraiment frustré. Ce n’est pas facile de passer de meilleur joueur de Premier League à élément d’une équipe qui se bat pour son maintien. Ce n’est pas le même job. Tout le monde t’attend au virage, tout le monde te tombe dessus.»

L’état d’esprit à Manchester City

«Le vestiaire d’un grand club, c’est une autre réalité. Il faut se battre non-stop. Le relâchement n’est pas toléré. Je vais davantage chercher les choses, parce que si tu ne le fais pas, tu sais très bien qu’un autre jouera à ta place. Faire un bon match, ça ne suffit plus, il faut faire de très, très bons matches tout le temps. C’est ça Manchester City. (on l’interroge sur l’importance des statistiques) Si vous faites un très bon match sans être décisif, on va pondérer votre performance. Alors que si vous faites des matches moyens avec des stats, on va dire que vous êtes un très bon joueur…»

Sa relation avec Pep Guardiola

«Elle est vraiment très simple. Lui, c’est un gagneur, il est là pour nous faire progresser. Guardiola, il va tout nous expliquer, tout nous décrypter, de A à Z, avec l’objectif de nous faciliter le match. Il est focus sur le jeu. J’adore les meetings avec le coach. La vidéo avec lui, c’est fascinant parce qu’on apprend sans cesse.»

Source : Nabil Djellit, France Football

Yanni Abdelli, La Gazette du Fennec

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