Alors qu’il devait préparer sa finale du 800m en toute quiétude, Djamel Sedjati aurait, comme le révèle ce samedi le site L’Equipe, subi une perquisition de la part de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP), qui dispose de la compétence sur la lutte contre les produits dopants, au village olympique le 08 août dernier à la veille de sa demi-finale sur la distance. Et cela a peut-être pesé sur sa suite de la compéttion.
Le quotidien sportif a attendu la fin de la finale de l’épreuve pour balancer l'”information”. Nos confrères français informent que “des gendarmes de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP), qui dispose de la compétence sur la lutte contre les produits dopants, sont intervenus au sein du village olympique (situé en Seine-Saint-Denis) pour effectuer des perquisitions, le 8 août, dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet de Paris”.
🇩🇿| L'athlète algérien Djamel Sedjati remporte la médaille de bronze🥉 pour l'Algérie dans l'épreuve des 800 mètres, avec un temps de 01:41.50.
L'Algérie possède maintenant 3 médailles et passe 35ème au classement mondial.#OlympicGames #athletics…
— The Algerian Post (@TheAlgiersPost) August 10, 2024
“Dossier ultra-sensible” et “enjeux sportifs et diplomatiques”
L’Equipe précise que “cette enquête vise l’athlète algérien Djamel Sedjati (25 ans), vice-champion du monde 2022, mais également son compatriote et entraîneur national Amar Benida”. Cette information n’a pas été confirmée puisque il est aussi noté que “contacté à plusieurs reprises, le parquet de Paris n’avait pas donné suite au moment de la publication de cet article. Également sollicité, Paris 2024 n’a pas souhaité faire de commentaire. Également contactées, les directions de l’Athletics Integrity Unit (AIU), de l’Agence française de lutte contre dopage (AFLD) et de l’Agence de contrôles internationale (ITA) n’ont pas donné suite à nos demandes”.
En définitif, L’Equipe clôt son article spéculatif en mentionnant que “les enquêteurs ont entre les mains un dossier ultra-sensible, qui contient de forts enjeux sportifs et diplomatiques”. On n’est pas loin de la propagande et de la mauvaise foi. En venir à laisser des preuves de “tricherie” sur les lieux même du déroulement des Olympiades seraient imprudents voire suicidaires. Cela nous rappelle les accusations, restées sans preuves, à l’endroit de Taoufik Makhloufi qui a d’ailleurs, par la suite, été totalement innocenté par le Parquet de Paris.