La Ligue des Champions UEFA reprend ses droits pour la saison 2022/23 avec un choc, ce mardi, entre le Paris SG et la Juventus de Turin. Ces deux adversaires s’affronteront pour la 9ème fois. Pour la petite histoire, lors de leur tout premier duel européen en 1983 en Coupe des Coupes, le club parisien comptait dans ses rangs un certain Salah Assad.
De toute son histoire, le Paris SG n’a jamais battu la Juventus de Turin, s’inclinant à six reprises en huit rencontres européennes. Véritable bête noir des Parisiens, les Bianconeri ont d’ailleurs toujours soulevé le trophée après avoir croisé la route du club de la capitale.
Pour leur première confrontation, en 8e de finale aller de la Coupe des Coupes, le Paris Saint-Germain, vainqueur de la Coupe de France 1983, arrache un beau match nul (2-2) face à la Juventus au Parc des Princes. Tout doit se jouer au retour à Turin pour des Parisiens emmenés par Safet Susic et Mustapha Dahleb qui font face aux Ballons d’Or Paolo Rossi et Michel Platini.
Au Stadio Comunale, le PSG, qui a raté le coche à l’aller, est certain de réaliser l’exploit face à une Vieille Dame prenable. L’entraineur parisien Lucien Leduc (ex-sélectionneur de l’Algérie de 1966 à 1969) sait que pour se qualifier, son équipe doit forcément s’imposer. Il décide ainsi un coup tactique à la pause en sortant un défenseur (Abreu) pour lancer dans le bain un attaquant: Salah Assad. L’Algérien est alors dans sa meilleure période avec le club parisien mais ne parvient pas à forcer le verrou turinois pour son unique apparition sur la scène européenne.
La Juventus se qualifie finalement « à l’italienne » lors de ce match retour (0-0), puis remportera la compétition en battant le FC Porto en finale. Le PSG est éliminé avec les honneurs mais le Président Francis Borelli est abattu après ce choc européen : « Ce n’est pas normal, nous avons mieux joué que la Juve et nous ne méritons pas d’être éliminés. Nous avons accordé trop de crédit aux Italiens et à l’arrivée on s’aperçoit qu’on pouvait les battre ». Une sorte de “Je ne comprends pas” de Nasser El Khelaïfi bien avant l’heure. Concernant l’aventure de Salah Assad avec le PSG, elle se conclura après un passage d’une seule saison minée par les blessures et un temps de jeu réduit (9 matchs, 1 but et 3 passes décisives). Le rêve de Borelli d’associer les deux artistes algériens Dahleb et Assad après le fabuleux Mondial 1982 n’aura finalement pas fonctionné.
La fiche du match :
JUVENTUS TURIN – PARIS S.G. : 0-0
Stadio Comunale, 60.000 spectateurs environ
Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe, 8eme de finale retour
Arbitre : M. Roth (ALL)
JUVENTUS : Tacconi – Scirea, Brio, Gentile, Cabrini – Tardelli (Vignola 63), Bonini, Platini (Caricola 55), Boniek – Penzo, Rossi. Ent : Trappattoni
PARIS S.G. : Baratelli – Tanasi, Janvion, Abreu (Assad 46), Fernandez – Pilorget, Zaremba (Dahleb 79), Susic – Couriol, N’Gom, Rocheteau. Ent : Leduc
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