Chaâbane Merzekane était un joueur de tempérament. L’ancien latéral droit de l’équipe nationale (60 sélections, 3 buts) est réputé pour son franc-parler. Et au micro de la télévision d’Ennahar, il n’a pas vraiment semblé emballé par l’arrivée de Vladimir Petkovic. Pire! Il ne cautionne même pas le choix de lui confier la sélection.
“Quand il commencera les choses sérieuses on en parlera”, clairement, pour Merzekane, les deux matchs, assez aboutis, de mars contre la Bolivie et l’Afrique du Sud ne sont pas des références pour connaître les capacités du Bosnien. Cette approche mesurée s’explique aussi par le fait que l’ancien joueur du NA Hussein-Dey n’est pas franchement fan du recours aux techniciens étrangers pour coacher les Fennecs.
“Tout le monde connaît mon point de vue. Je suis contre un entraîneur étranger à la tête de l’équipe nationale, car nous avons des entraîneurs de haut niveau. Certains amateurs de football ne pardonnent pas aux entraîneurs algériens. Pourtant, tous les succès des Verts ont été obtenus sous la direction d’Algériens”, constate l’ancien défenseur intraitable des Verts (de 1978 à 1988).
Allusion faite au regretté Abdelhamid Kermali et Djamel Belmadi qui ont offert les deux titres africains (CAN 1990 et CAN 2019) à El-Khadra. Sur ça, il est difficile de le contredire car les faits sont là.
Trois talents, âgés de 21 ans ou moins, sont en lice pour le Trophée du Meilleur Espoir 2025.
