À 33 ans, dans un match couperet de la Coupe du Monde des Clubs, Belaïli a offert à l’Espérance une victoire qui résonne bien au-delà du simple score. Son but, ce n’est pas juste un point au tableau mais un coup de maître, une œuvre d’art, un coup d’éclat digne des plus grands.
« Sa carrière se résume à ce match. Un génie du football (et je pèse mes mots) mêlé à une folie instinctive qui le pousse parfois à dépasser les limites du raisonnable. »
Hamza Rahmani, commentateur à L’Équipe TV et DAZN France, pose l’essentiel : Belaïli, c’est ce mélange explosif de talent pur et d’audace insensée.
Dès les premières secondes, la planète foot s’emballe. Sur X, les tweets affluent :
@A7cene :
Tapez « Belaïli » dans la barre de recherche. Des tweets dans toutes les langues, un raz-de-marée. Ce mec transcende les frontières.
@Adammser :
« Youcef Belaïli est le seul joueur capable de me faire regarder un match entre deux équipes non européennes à 2h du matin. Il est tout simplement au-dessus du lot. »
@NajimMedini résume la légende en trois mots :
« Le seul, l’unique Youcef Belaïli. »
Même les fans adverses ont succombé :
@CRFMatheus1981, supporter de Flamengo, s’extasie :
« Ce Belaïli, c’est un Neymar en puissance. »
La FIFA a aussi scellé son triomphe en lui attribuant le titre de #SuperiorPlayeroftheMatch :
« Avec une prestation de haute volée et un but décisif, Youcef Belaïli a fait pencher la balance et mérite pleinement son titre. #SuperiorisWorthPlayingFor »
À des milliers de kilomètres, la magie opère aussi. Roberto González, journaliste pour TNT Sport au Mexique, témoigne :
« Soirée magique pour Youcef Belaïli. Un talent mis au service de l’Espérance en meneur de jeu, marquant ce but entre les jambes d’Hugo Lloris, pressant, dribblant… Une des figures de cette équipe tunisienne qui n’a pas réussi à aller loin dans les derniers Mondiaux, mais qui fait toute la différence ici pour garder espoir dans ce groupe. »
Sur la pelouse, Belaïli a tout fait basculer. Trois dribbles sur six réussis, trois passes clés, des accélérations foudroyantes, des regards déstabilisants. Puis ce but. Ce coup de génie. Ce missile ajusté entre les jambes du gardien Hugo Lloris, figé d’admiration. Une détonation dans la nuit américaine, un moment d’une rare intensité qui a fait vibrer la foule sang et or.
Ce but ne donne pas seulement la victoire (1-0) à l’Espérance. Il rallume une flamme : celle d’un football africain qui n’a rien à envier aux géants, celle d’un joueur au parcours chaotique mais au talent immense, celle d’un gamin d’Oran qui joue encore avec l’insouciance de ses débuts.
La suite ? Un rendez-vous colossal face à Chelsea, sans Belaïli, suspendu pour cumul de cartons jaunes. Mais la flamme qu’il a allumée est indélébile. Nashville a vu l’éclair. Orlando attend la foudre.