Lors de la conférence de presse tenue par Vladimir Petkovic ce dimanche au stade Nelson Mandela de Baraki (Alger), on a pu voir que ses propos, déclinés en italien, ont clairement perdu de leur pertinence au moment de la traduction. Et cela peut laisser craindre que son message adressé aux joueurs ne passera pas fluidement.
Au-delà de tout ce que le technicien bosnien a dit et qui semblait intéressant dans son ensemble, il y avait une grande difficulté pour pouvoir capter la teneur véritable de ses mots. Ce détail peut passer quand il s’agit de s’adresser aux journalistes. Toutefois, pour les causeries et le discours vis-à-vis des joueurs, cela risque d’être un handicap et d’entraver la rémission souhaitée de l’EN.
Le spectre de Rajevac et Alcaraz plane
La motivation et la mobilisation des troupes restent très importantes dans ce genre de contextes. Et on peut s’inquiéter sur la faculté de Petkovic à trouver les mots justes pour cette première mission. Certes, il y a eu l’idée de prendre un entraîneur des gardiens, Nacereddine Berarma en l’occurrence, qui vit en Italie et qui maitrise la langue. Est-ce assez judicieux ? Cela reste à voir.
Mais il y a une autre question qui se pose: va-t-on connaître la même mésaventure qu’avec Lucas Alcaraz et avant lui Milovan Rajevac qui ne parlaient pas français ? Le risque existe bien. Même si Petkovic donne l’air d’être plus charismatique et confiant pour driver El-Khadra et instaurer sa philosophie de jeu… sur laquelle il faudra inévitablement mettre des mots. En tout cas, on ne conseillera pas à Walid Sadi et la Fédération algérienne de football (FAF) d’engager le même traducteur que celui qui a joué l’interprète ce dimanche.