Nouveau match et nouvelle victoire des Verts. Pour sa deuxième sortie au stade Hocine Aït-Ahmed de Tizi Ouzou, l’équipe nationale a gagné avec le même tarif : 5 buts à 1. Comme le Libéria en novembre dernier, le Mozambique n’a pas résisté dans la fosse des Lions du Djurdjura.
Les images et l’ambiance étaient exceptionnelles. Surtout ce public qui s’est époumoné à chanter l’hymne national d’Algérie au cœur de la Kabylie. Sans oublier ce gigantesque drapeau algérien venu orner les gradins. Au-delà de ce triomphe éclatant des Fennecs, ce rendez-vous a permis de répondre aux ennemies de l’Algérie qui croient désespérément en un indépendantisme fratricide qui ne surviendra que dans leurs doux rêves.
En deux productions dans l’enceinte tizi-ouzéenne, les Verts ont pu trouver un soutien indéfectible. La légendaire hospitalité des Kabyles était là. Leur fierté d’appartenir à ce grand pays qu’est l’Algérie aussi. L’engouement autour de la sélection et les encouragements incessants ont fait transcender les camarades de Hicham Boudaoui qui ont signé une victoire éclatante. A Tizi Ouzou, les cinq buts semblent être le tarif minimum.
Le chiffre cinq est un porte bonheur dans notre culture. Il renvoie le mauvais œil et on associe la “Khamsa” à Tanit, déesse (détrompez-vous c’est juste un point “culture”) punico-berbère. “Afust” est en tamazight ce qu’est la “manita” en espagnol. Il faut bien y voir un signe. Tout semble s’aligner dans cet antre baptisé au nom d’un des hommes valeureux de notre pays : Hocine Aït-Ahmed. L’esprit du courage et l’âme de guerriers amazighs rodent sur ces lieux. Jaouen Hadjam & cie ont paru habités par cette envie de défendre leur territoire comme leurs aïeux. Et ce dévouement les rapproche – un peu plus – de la qualification en Coupe du Monde et du dénouement merveilleux.