La date FIFA de septembre était très aboutie pour l’équipe nationale. Notamment sur le plan comptable. Au total, on aura vu trois bonne mi-temps : une (la deuxième) en réception de la Guinée équatoriale (succès 2-0) et deux chez le Libéria (victoire 0-3). Avec ces deux résultats positifs, l’EN lance parfaitement ses qualifications pour la CAN 2025. Toutefois, la démonstration chez les Libériens doit être contextualisée et ne pas être “amplifiée”.
El Khadra a retrouvé un peu de son éclat. Surtout lors de l’opposition contre les Leon Stars. Lors de ce duel, on a pu voir quelques séquences intéressantes face à une opposition très moyenne. Pour ne pas dire faible.
Savourer sans se leurrer
Toujours est-il que ces résultats un bon signe de rémission. D’autant plus que rien qu’en janvier dernier à la CAN 2023, les camarades d’Amine Gouiri s’étaient fait sortir après une défaite contre la… Mauritanie. C’est pour rappeler que mêmes les sélections dites “faibles” pouvaient nous poser des problèmes.
Naturellement, un revers inattendu a plus de résonnance qu’un succès prévu. Que ce soit contre les Equato-Guinéens ou les Libériens, les Algériens partaient favoris sur le papier. Un statut qui a pu être assumé. Sans une appréhension exagérée par Vladimir Petkovic, sélectionneur national, qui aura – néanmoins – montré du respect aux adversaires sans les surestimer ou se plaindre des défections au sein du groupe avec 5 des 26 joueurs convoqués qui ont dû déclarer forfait.
En attendant un gros test
Evidemment, ces deux victoires sont bonnes à prendre et à savourer parce qu’elles interviennent après les doutes laissés par le rassemblement de juin. En effet, ce dernier a été marqué par la défaite (0-1) à domicile infligée par la Guinée mais aussi le succès très compliqué en Ouganda (1-2). C’est pour dire que la bande à Petkovic présentait toujours des signes inquiétants. En septembre, l’EN a assuré et rassuré. Il lui reste désormais à signer un succès référence. Pour ce faire, il faudra qu’on joue un gros morceau.
Cela n’interviendra pas avant le déplacement en terres Guinéennes en septembre 2025 pour la 8e journée des éliminatoires du Mondial 2026. A moins que l’équipe nationale décide d’affronter un gros morceau lors de la trêve internationale de juin 2025 qui est vacante. D’ici-là, Petkovic, qui en est à son troisième regroupement seulement, aura eu le temps de travailler les automatismes.