La sanction de la Ligue du Football Professionnel vient de tomber. Youcef Belaili est sanctionné de 6 matchs et 100.000 DA d’amende pour cumul de cartons pour contestation de décision et comportement antisportif envers un officiel de match, suivi d’un geste obscène envers le public.
Son comportement depuis quelques jours est loin d’être exemplaire sur les terrains. Après une altercation avec l’arbitre du match CS Constantine-MC Alger, il a de nouveau récidivé une semaine après, cette fois face à l’ES Sétif. Si la Ligue s’est montrée clémente la première fois, la seconde ne passera pas pour le conseil de discipline, surtout après la sortie de la FAF qui promet de taper fort contre toutes formes de violences et de comportement extra-sportif. En effet, si Belaili n’a écopé que d’une amende de 100.000 DA pour sa violente contestation arbitrale face au CSC, cette fois, il va payer “ses casseroles” : “Belaili Mohammed Youcef n°293041003 – MCA exclu cumul de cartons pour contestation de décision et comportement antisportif envers un officiel de match, suivi d’un geste obscène envers le public. Sanction : Six (06) matchs de suspension dont Deux (02) matchs avec sursis plus 100.000 DA d’amende (Art 58, 74 CD – Circulaire FAF N°02 du 09/11/2023).” a indiqué le communiqué de la LFP.
Son comportement pourrait lui coûter sa place chez les Verts !
Ce qu’il fait depuis quelques jours n’est ni professionnel ni digne d’un international algérien. Celui qui devrait montrer l’exemple sur le rectangle vert fait tout le contraire, croyant, peut-être, à une immunité car joueur de la sélection A ? En tout cas, cette suspension risque bien de lui remettre les pendules à l’heure. Outre son comportement, il risque tout simplement de compromettre ses chances de remettre le maillot de l’Algérie dans le futur sous la houlette de Vladimir Petkovic.
Alors que Belmadi, l’ancien sélectionneur, aurait pu être amical envers son Belaili, avec l’arrivée de Petkovic en tant que nouveau sélectionneur, la donne pourrait changer. Les entraîneurs étrangers accordent une priorité plus marquée au comportement des joueurs qu’à des considérations émotionnelles lorsqu’il s’agit de prendre des décisions disciplinaires pour maintenir la paix au sein du vestiaire. Vu le timing, cette sanction pourrait bien le priver du stage prévu en mars.