Le Maroc a subi une élimination dès les quarts de finale de la CAN-2021 au Cameroun. Cela n’a pas renforcé la relation entre Vahid Halilhodzic et la Fédération Royale Marocaine de football (FRMF). En effet, s’il a été maintenu au poste pour l’instant, le Bosnien risque le licenciement incessamment. Et ce, même s’il qualifie la sélection en Coupe du Monde 2022 au Qatar. Ainsi, il subirait le même sort qu’au Japon en 2018.
Avec un caractère conflictuel et une relation jugée trop stricte avec ses joueurs, Halilhodzic ne ferait plus l’unanimité au sein du vestiaire des Lions de l’Atlas. D’autant plus que sa décision d’écarter Hakim Ziyech et Noussair Mazraoui de la sélection n’a pas été payante tant les Marocains n’ont pas pu atteindre le carré d’as de la CAN-2021. C’était l’objectif stipulé sur son contrat.
En sursis jusqu’à mars ?
Malgré cela, Fouzi Lekjaâ, président de la FRMF, a décidé de maintenir l’ancien driver de l’Algérie sur le banc. Du moins pour le moment. D’ailleurs, de récents rapports font état d’une séparation prochaine entre les deux parties. En effet, l’architecte de la qualification historique des Fennecs au second tour du Mondial 2014 (Brésil) risque d’être remercié juste après les matchs de mars. La prochaine date FIFA verra le Maroc s’expliquer avec la RD Congo pour un billet en CDM 2022.
Ce scénario rappellera celui qu’il a connu avec les Japonais en 2014. Il avait été licencié à deux moins du tournoi universel en Russie en raison de « choc culturel ». À l’époque, Kozo Tashima, le patron du foot au Pays du Soleil Levant, révélait que « les joueurs dans leur ensemble avaient perdu confiance en Vahid, le management ne correspondait plus, il y avait un problème de communication ». Quelque part, on est dans le même cas de figure.