Après avoir effectué la majorité de sa carrière en Grèce, l’ex-attaquant de l’Olympiakos a rejoint Consolat il y a un peu plus d’un mois. Plus déterminé que jamais à aider le club marseillais à monter en Ligue 2. (Un article du journal La Provence repéré pour nos lecteurs)
Il le concède lui-même, la défaite (1-0) concédée dans les dernières secondes de jeu à Nîmes, dimanche, et l’élimination de la coupe de France qui en a découlé, lui restent encore en travers de la gorge. “Ce sont les aléas du football, mais perdre de cette manière-là, c’est assez pesant”, reconnaît Rafik Djebbour. Entré à la 83e minute de jeu à la place de Karim Aït-Fana, l’international algérien (33 sélections, 5 buts) a pourtant effectué ses premiers pas sous les couleurs du GS Consolat. Le bout d’un tunnel de plus de 10 mois sans compétition en raison d’une blessure au genou survenue en décembre 2016, alors qu’il évoluait à l’Aris Salonique.
“J’ai dû être opéré pour régler un problème au genou et maintenant, ça va beaucoup mieux”, assure celui qui a été trois fois champion de Grèce avec l’Olympiakos (2011, 2012 et 2013), mais aussi triple vainqueur de la coupe nationale avec le club du Pirée (2012, 2013) et l’AEK Athènes (2016).
Arrivé dans les quartiers Nord au début du mois d’octobre, en même temps qu’Aït-Fana dans les bagages de Souleymane Diawara et Mamadou Niang, Rafik Djebbour (33 ans) est assurément l’une des têtes d’affiche du nouveau projet mis en place depuis quelques semaines au sein du club présidé par Jean-Luc Mingallon. Un nouveau challenge “à la hauteur de (ses) ambitions”. “Je vais être honnête, je ne connaissais rien du tout de Consolat avant d’y signer. Je ne suis pas de la région, je n’ai pas d’amis qui y ont joué…, poursuit Djebbour. Mais quand je regardais les résultats de National, je voyais que Consolat était bien classé en fin de saison, sans en connaître toutefois les spécificités.”
Un environnement ô combien particulier, avec ses qualités et ses défauts. Un environnement qu’il découvre au fil des jours. Un environnement ô combien différent, aussi, de tout ce qu’a pu connaître Djebbour jusque-là, lui qui a été formé à l’AJ Auxerre à l’époque de Guy Roux, d’Abou Diaby ou encore de Younes Kaboul, mais qui a également disputé la Ligue des champions à de nombreuses reprises. Djebbour a d’ailleurs affronté l’OM deux fois, lors de la saison 2011-2012 et s’était même imposé (0-1) avec l’Olympiakos au Vélodrome. Alors, pour quelles raisons a-t-il accepté de rejoindre le GS Consolat, sachant que l’aspect financier ne peut évidemment pas avoir compté dans sa décision ?
Travail et patience
“Le fait de revenir en France, de pouvoir travailler dans une des villes qui vit le plus le football en France, de revenir dans le pays où j’ai grandi, de retrouver ma langue maternelle, ma famille, mes amis… Tout cela a joué, forcément, explique-t-il. Mais le principal objectif, c’est de pouvoir aider le club à monter en Ligue 2. Je vais avoir l’occasion d’apporter mon professionnalisme, mon expérience, aussi bien sur le terrain qu’en dehors, afin de pouvoir aider ces jeunes joueurs qui n’ont pas eu la chance d’intégrer des centres de formation ou des clubs pros, malgré leur talent.”
Fort de ses multiples expériences à l’étranger, en Grèce, en Angleterre, mais aussi en Turquie, à Chypre, “sans oublier les voyages en Afrique avec l’équipe nationale d’Algérie”, le néo-attaquant de Consolat sait aussi qu’il devra “travailler dur, sans cesse, et être patient” pour revenir à son meilleur niveau. Mais une chose est sûre : le Fennec a toujours les crocs.
83' Rafik Djebbour remplace Karim Aït-Fana. C'est la première entrée en jeu pour l'international algérien avec le maillot de Marseille Consolat !!
Et pourquoi pas marquer Rafik ? pic.twitter.com/zk1i5x3rBi— Marseille Consolat Nord (@consolatmars) November 12, 2017
Article publié sur La Provence