Annoncé avec insistance du côté du Mouloudia d’Alger, Youcef Belaili ne portera finalement pas de nouveau les couleurs du Doyen. Un véritable fantasme pour de nombreux supporters, qui voyaient en l’ailier international algérien un renfort de poids pour relancer les ambitions du club. Mais face à l’effervescence populaire, le président Hadj Radjem a préféré s’en remettre à son conseil d’administration pour trancher cette question épineuse.
Et c’est la voie de la raison qui l’emportera au bout du compte sur la passion. Réuni, le conseil d’administration a opposé son veto au retour de Youcef Belaili, estimant qu’un tel recrutement, aussi séduisant soit-il sportivement, serait financièrement suicidaire dans le contexte actuel du club de la capitale.
Le Mouloudia doit en effet faire face à une urgence financière : trouver plus de 1,2 million d’euros pour honorer les indemnités de transfert de Delort et Bangoura. Engager Belaili, avec les exigences salariales et primes que son statut implique aurait immanquablement plombé les finances du club et compromis le reste du mercato estival.
Priorité à l’équilibre financier
Alors que le MC Alger s’active en coulisses pour renforcer son effectif, les dirigeants ont fait le choix de la stabilité économique plutôt que de céder à une opération émotionnelle.
Si le rêve Belaili s’éloigne, le club continue néanmoins d’explorer d’autres pistes plus abordables pour consolider son attaque et répondre aux exigences du nouveau coach sud-africain. Le feuilleton du mercato ne fait que commencer, et le Mouloudia n’a pas encore dit son dernier mot…