José Anigo ne succèdera pas à Abdelkader Amrani sur le banc du MC Alger. La piste, qui était chaude lundi soir, a été refroidie ce matin. En effet, les supporters ne semblaient pas cautionner l’arrivée de ce personnage sulfureux pour 15.000 euros mensuels. La Sonatrach a finalement dit non !
Le mariage s’annonçait déjà compliqué. Il ne s’est finalement pas fait. Et c’est tant mieux. Le nom de José Anigo a été balancé pour sonder les réactions et voir la tendance. Apparemment, l’éventualité de le faire signer pour 18 mois n’a pas emballé grand-monde. Surtout pas les inconditionnels des Vert et Rouge. Plus lucides que les dirigeants qui voulaient faire signer un homme qui n’a plus coaché depuis 3 ans, les supporters algérois savaient pertinemment qu’il ne pouvait pas être l’homme de la situation. Ils sont donc montés au créneau pur faire capoter l’opération.
Profil inadéquat
La vox populi a, encore une fois, pesé. Cette fois, elle évite au Mouloudia de voir un personnage à problèmes et aux démêlées avec la justice (accusations de banditisme et extorsion de fonds) prendre la barre technique d’un club qui célèbre son centenaire en cette année 2021. Clairement, le Marseillais n’avait rien de l’homme idéal pour permettre au Doyen de se porter mieux sur le plan sportif.
En plus de tous les inconvénients et son profil technique peu brillant, l’actuel responsable de recrutement à Nottingham Forest n’avait aucune connaissance du football local. L’ancien directeur sportif de l’Olympique Marseille ne découvrira pas l’Algérie après avoir coaché l’ES Tunis (Tunisie) en 2015 pour le médiocre bilan de 2 victoires et 5 défaites en 7 matchs.