Cinq ans après sa première expérience professionnelle, Essaid Belkalem est de retour à son club de toujours, la JS Kabylie. Le défenseur international, qui a connu son apogée sous l’ère Halilhodzic, a paraphé un contrat de dix-huit mois assorti d’une clause libératoire au bout de six mois en cas d’offre de l’étranger.
Annoncé de retour chez les Canaris depuis plusieurs semaines, Essaid Belkalem a attendu le dernier jour du mercato en Algérie pour signer son contrat. Et encore, il s’en était fallu de peu pour qu’il ne signe pas après s’être violemment accroché avec Chérif Mellal – le futur président de la JSK – qu’il a accusé carrément devant un parterre de journalistes d’avoir distillé des mensonges à son encontre.
En effet, alors qu’il était question d’inclure une clause qui libère Belkalem de facto pour un club étranger au bout de six mois en cas d’offre et d’une avance de trois mois de salaires, Cherif Mellal avait essayé d’obtenir la signature du défenseur sans pour autant respecter ses engagements, ce qui n’a pas été du goût de celui-ci.
Finalement, après un échange vif et des menaces, Belkalem a fini par signer sur insistance de certains rouages du club, comme pour dire qu’à la JSK ce n’est pas forcément les dirigeants qui décident. Ce qui n’a pas empêché Mellal de poser à la fin sur la photo officielle de la présentation. Folklorique.
A l’arrêt depuis six mois, après un passage à l’US Orléans, qui l’arrachait à la grisaille et le « chômage technique » de Watford, Belkalem va essayer de se relancer à la JSK, son club formateur, lui aussi en difficultés depuis plusieurs saisons déjà.
Nabil B, LGDF