La CAF a décidé de durcir le ton concernant l’homologation de ses matchs internationaux en Afrique. Ainsi, des anciens internationaux africains ont été désignés par la Confédération africaine de football comme chargés d’inspection des stades pour les éliminatoires continentales du prochain Mondial-2022, dont la première journée aura lieu en octobre.
Parmi les anciens joueurs retenus par l’instance africaine, les Sénégalais Fadiga et Kamara, le Nigérian Amokachi, le Marocain Naybet, le Camerounais Mboma et le Congolais Hérita Ilunga. Le premier responsable de la Confédération africaine de football Ahmad Ahmad avait annoncé samedi à Salé (Maroc), “l’organisation d’un atelier dédié à nos coordinateurs généraux et membres du TSG (Groupe d’étude technique, ndlr) afin de respecter les normes requises pour les stades qui accueilleront les qualifications de la Coupe du monde Qatar-2022“.
“Fier et honoré de faire partie de la nouvelle commission d’inspection des stades pour les éliminatoires coupe du monde 2022 zone Afrique. Toujours avec la volonté de développer le football africain, pour le tirer vers le haut. On ne peut plus tolérer que les joueurs de nos équipes nationales jouent dans des stades qui ressemblent plus à des cimetières qu’à des stades au standard FIFA ! Plus de complaisance, la commission sera composée d’inspecteurs de stades renommés et d’anciens internationaux tel que Patrick Mboma, Nourredine Naybet, Khalilou Fadiga, Daniel Amokachi ou encore Herita Ilunga pour ne citer qu’eux. On ne veut plus voir des pelouses catastrophiques, pas d’éclairages appropriés, ou encore des bancs de touches avec des chaises en plastiques ! La sécurité sera également un très grand chantier, on ne veut plus de morts dans les stades de football. C’est une fête avant tout. L’inspection durera jusqu’aux éliminatoires et les stades ne répondant pas aux normes seront suspendus jusqu’à nouvelle ordre” a commenté l’ex-international sénégalais Diomansy Kamara sur sa page Facebook.
Les Algériens et Tunisiens marginalisés par la CAF ?
Déjà présents lors de la CAN 2019 en Égypte, ces anciens internationaux africains bénéficient d’une grande attention de la part de l’instance africaine dirigée par le Malgache Ahmad Ahmad et fortement influencée par le Marocain Fawzi Lekjâa. On notera ainsi, l’absence totale de représentation des Algériens, ou anciens internationaux algériens, qui brillent par leur absence tout comme les Tunisiens. Il se murmure ainsi en coulisses, que les Fédérations Algériennes et Tunisiennes pourraient opérer un rapprochement stratégique afin de peser davantage sur l’échiquier africain à l’approche du prochain processus électoral de l’instance continentale en 2021.