Pour Youcef Atal, il y a une forte éventualité de de ne plus pouvoir rejouer en France. Son procès pour “provocation à la haine raciale à raison de la religion”, après avoir soutenu la Palestine, se tiendra le 18 décembre prochain. Si son coach Francesco Farioli n’écarte pas le fait de le réintégrer au groupe, l’avenir de l’Algérien s’écrirait ailleurs qu’en Côte d’Azur. Et il pourrait bouger dès cet hiver.
L’emballement médiatique autour d’Atal depuis octobre dernier a fait que sa posture avec les Niçois devienne très fragile. Surtout qu’il arrive en fin de contrat avec un bail qui expirera en juin prochain.
Difficile de le garder
Le Gym voudra probablement éviter de le garder plus longtemps après coup. D’autant plus que le club joue les premiers rôles (2e) en Ligue 1 UberEats et que les ondes négatives de l’affaire Atal risquent de se prolonger quel que soit le verdict. Dès lors, on peut penser que la direction des Aiglons vendra bien son latéral droit dès le mercato hivernal afin de toucher une compensation.
D’ailleurs, certains rapports évoquent un intérêt de la part d’Al-Ahli SC (Arabie saoudite) et Las Palmas (Espagne). Ces dernières 24 heures, on parle du Besiktas JK (Turquie) qui l’aurait sur son radar. Inactif en club depuis sa suspension pour 7 matchs par la LFP, le Fennec doit certainement manquer de rythme à l’approche de la CAN-2023 (13 janvier – 11 février). C’est pour ce qui s’agit de l’aspect physique. Sur le plan psychologique, et épisode pourrait avoir des répercussions sur le défenseur. De ce fait, Djamel Belmadi, qui compte tout de même le prendre pour le tournoi continental, a un travail à faire sur les deux aspects.