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Passage sur le banc de l’Algérie : Jean-Michel Cavalli, le délire inguérissable

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A chaque fois que son Niger rencontre l’Algérie, Jean-Michel Cavalli ne peut pas s’empêcher d’évoquer sa pige sur le banc algérien entre 2006 et 2007. Le technicien français pense toujours que les Verts ont pu tirer bénéfices de son passage pour se reconstruire par la suite. Il se persuade même d’être le “précurseur du renouveau” de l’EN. Néanmoins, il ne s’en prétend pas l’icône. Encore heureux.

Le 16 juin 2007, la Guinée était venue battre, à la surprise générale, l’Algérie (0-2) devant un stade 5 juillet 1962 plein à ras bord. Cette désillusion marquait l’élimination de la course à la CAN-2008. Et c’est Cavalli qui était aux manettes d’El-Khadra.

En mode “tout va très bien madame la Marquise”

« On me parle souvent du fait que je ne vous ai pas qualifiés à la CAN 2008 alors que la défaite contre la Guinée c’est le seul véritable match que nous avons perdu. C’était avec sept joueurs en moins et un penalty refusé à Saifi au bout d’un quart d’heure. Si nous avions été dans un groupe de 4 on se serait qualifiés à la CAN », retraçait l’actuel coach du Niger mercredi en conférence de presse. Sauf qu’il semble oublier que les camarades de Karim Ziani évoluaient bien dans le “groupe 8” composé de de… quatre sélections.

Ce revers face aux Guinéens était l’un des moments les plus marquants pour le foot Dz. Cependant, l’ancien entraîneur du MC Oran préfère dédramatiser en rappelant que « quand j’ai pris l’équipe d’Algérie, il n’y avait pas grand monde qui se portait candidat. Avant moi la dernière CAN à laquelle vous aviez participé vous aviez terminé derniers des éliminatoires et que vous aviez perdus 5-1 contre le Nigeria ». Il voulait donc dire que, sous sa coupe, les Fennecs ont fait du chemin en prenant 8 points sur 18 possibles. Cela reste, il faut le noter, en dessous de la moyenne.

Pourtant, Cavalli concède même que « dire que je suis le précurseur du renouveau du football algérien oui mais je ne suis pas l’icone de la reconstruction. J’ai fait ce que j’ai pu à travers ce que j’ai trouvé et j’ai toujours respecté les joueurs locaux parce que je pense qu’il y avait des joueurs de qualité ».

La sentence du bilan est implacable

Au milieu de ces discours, il y a les chiffres. Et ils lui font clairement défaut lorsqu’on dresse le bilan de son expérience algérienne. En effet, il n’a remporté que 4 rencontres sur les 12 disputées avec Fennecs. Deux des victoires étaient en amical contre le Soudan (1-0) et la Libye (2-1). Les deux autres étaient en “officiel” face au Cap Vert (2-0) et la Gambie sur un penalty. C’est pour dire que ce n’était pas des mastodontes africains.

Le prédécesseur de Rabah Saâdane compte aussi 6 défaites et 2 nuls avec 13 buts marqués contre 17 concédés au total. Une copie sans appel qui a de quoi calmer les prétentions. Ainsi, on peut deviner que Cavalli et sa bande ne partaient clairement pas sur les bonnes bases pour obtenir la qualification au Mondial-2010 dans laquelle il pense avoir sa part de contribution.

Pour un driver qui avait échoué à se qualifier à la CAN-2008 dans un groupe composé de la Guinée, la Gambie et le Cap Vert lors des éliminatoires, évincer l’Égypte, double-champion d’Afrique en titre à l’époque, dans la course vers la Coupe du Monde aurait relevé de l’herculéen. On s’en tiendra au concret. Les “si” c’est comme “toucher du bois”. C’est ça ne prévient et ne change rien à la réalité.

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