Encore une fois, Vladimir Petkovic a aligné Saïd Benrahma dans ce qui ressemble à son équipe-type. Et- encore une fois- le milieu offensif n’a pas eu l’apport escompté. Son remplacement, plus que sa présence, a permis à la sélection de montrer un meilleur visage. De quoi reconsidérer le statut du pensionnaire de Neom SC (Arabie saoudite) à l’avenir ?
On l’a déjà relevé sur ce même espace : Benrahma est le choix numéro de Petkovic pour occuper l’aile droite malgré la présence d’alternatives de qualité comme l’expérimenté Youcef Belaïli mais aussi les prometteurs Farès Chaïbi et Ibrahim Maza ou même Mohamed Amine Amoura qui se montre plus remuant bien que ce poste ne soit pas vraiment sa prédilection.
Mardi contre la Suède, Benrahma a perdu beaucoup trop de ballons. Il a aussi montré une lenteur inquiétante et s’est fait bousculer, à plusieurs reprises, par son garde du corps. Après, ce qui a le plus sauté aux yeux c’est son manque d’implication dans le pressing offensif pour empêcher les Suédois de relancer aisément.
Le rendement de Benrahma ne peut pas plaider pour lui
Ce laxisme a fait beaucoup de mal au bloc des Fennecs qui semblait trop étiré car le “sliding” dans les transitions défensives n’était pas homogène et coordonné pour les différentes compartiments. D’ailleurs, on pouvait même remarquer que le remplacement des deux ailiers, à savoir Benrahma et Mahrez, par Bounedjah et Benzia a littéralement changé le visage de l’équipe nationale.
Plus concernés par le pressing, Bounedjah et Benzia mais aussi Maza, qui a fluidifié les transmissions sans se lancer dans es dribbles inutiles, ont fait reculer l’adversaire et permis d’assiéger le camp de la Suède lors des 20 dernières minutes. En résumé, on peut dire que Benrahma est passé à côté de son sujet mardi. L’obstination de Petkovic à son égard doit être revue car il y a certainement mieux que lui sur le banc pour remplir pleinement son rôle.
