C’est désormais officiel. La Confédération africaine de football (CAF) a décidé de changer le mode d’emploi pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. La CAF a opté pour une campagne qualificative avec 9 groupes de 6 prétendants. A l’issue des 10 journées, le leader aura un ticket direct pour le Mondial 2026 tandis que le meilleur des 9 deuxièmes jouera un “tournoi barrage” qu’animeront 5 sélections des différentes confédérations. Et, en l’état actuel des choses, l’Algérie sera parmi les têtes de série si le classement FIFA ne change pas d’ici novembre 2023. C’est lors de cette fenêtre internationale qui devrait marquer l’entame des qualifications.
Malgré le fait de se retrouver, actuellement et virtuellement, dans le “chapeau I”, l’Algérie, tout comme les 8 autres premières nations africaines (Maroc, Sénégal, Tunisie, Egypte, Nigéria, Cameroun, Côte d’Ivoire et Burkina Faso) du classement FIFA, pourrait tomber sur des concurrents dangereux. Parmi eux on retrouve le Mali (53e, 10e en Afrique) et le Ghana (60e, 11 en Afrique) qui ne sont pas dans le “top 9” de la CAF dans le ranking international.
La possibilité de retrouver le Burkina Faso
Aussi, on peut penser que l’Afrique du Sud (66e, 12e en Afrique) peut être un sérieux outsider. Sans oublier cette possibilité de retrouver le Burkina Faso (50e mondial et 9e en Afrique) si jamais les Étalons basculent dans le “niveau II” d’ici le déroulement du tirage au sort. Il faut rappeler que les Burkinabés ont donné un sacré fil à retordre à Djamel Belmadi et ses joueurs lors des “qualifiers” de la Coupe du Monde 2022.
Dans tous les cas, il y aura un maximum de 30 points à aller chercher pour les camarades de Riyad Mahrez. Les Fennecs ont échoué à quelques secondes près d’une qualification à la Coupe du Monde 2022 au Qatar. Et ils auront l’occasion d’oublier et faire oublier cette désillusion. Pour cela, il faudra survivre à l’écrémage africain qui ne s’annonce pas de tout repos. Le nom des adversaires comptera peu car tout le monde voudra jouer ses chances crânement dans une Afrique de football qui a ses spécificités. Une donne que les Fennecs connaissent déjà.