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Rachid Taha, un grand fan des Fennecs s’en est allé

Le chanteur algérien Rachid Taha (59 ans) est décédé, dans la nuit du mardi dernier en France, suite à une crise cardiaque. Sa dépouille est arrivée dans la soirée de jeudi à l’aéroport international “Ahmed Ben Bella” avant d’être acheminée à Sig, sa ville natale où il a été enterré. “Il était fier de son appartenance à l’Algérie et il a œuvré, toute sa vie, à donner une dimension universelle au patrimoine ancestral de ses parents”, a confié son fils unique Lyes Taha, très peiné par la disparition de son père qui a été accompagné par une foule nombreuse dans sa dernière demeure.
La dépouille du chanteur, décédé à 59 ans d’une crise cardiaque, est arrivé jeudi soir à Oran (430 km à l’ouest d’Alger), puis a été transférée à Sig (près de Mascara), à une cinquantaine de km de là, où il a été enterré en début d’après-midi juste après la prière du vendredi. La veille, ses amis lui avaient rendu un hommage à Paris.
Très affecté par ce décès, son père Ali Chérif Taha a souligné à l’APS que son défunt fils “restera la fierté de la famille non seulement pour son apport indiscutable à la musique algérienne et internationale, mais également pour son attachement à ses proches, à ses amis et sa ville natale, Sig, où il a vu le jour en 1958 et qu’il n’a quittée pour la France qu’en 1971”.
“Mon défunt fils était fortement attaché à son algérianité. Il a tenu à garder sa nationalité algérienne, rejetant toutes les propositions de naturalisation qui lui ont été faites notamment de la France, où il a vécu 47 ans durant. Il était toujours proche des siens et de ses amis d’enfance avec lesquels il est resté constamment en contact”, a-t-il ajouté.
Un supporter passionné des Verts
Né en Algérie en 1958, Rachid Taha a quitté le pays à 13 ans pour la France, où il a passé sa vie. Il n’a jamais oublié ses racines algériennes en associant des sonorités orientales, notamment celles du raï, à sa sensibilité rock et punk. L’interprète de l’excellente reprise de « Douce France » (Charles Trenet), était aussi un grand fan des Fennecs, pour preuve son récit recueilli lors de la Coupe du Monde au Brésil où il ne pouvait suivre les matchs en direct tant il avait le trac lorsque l’Algérie jouait. « C’est beau de voir un peuple qui gagne » disait-il suite à la qualification des Verts en 8ème de finale, « c’est beau de voir la passion s’exprimer ainsi » … dirons-nous.
Article sur la passion de Rachid Taha pour les Verts :
Yassine Benarbia, La Gazette du Fennec
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