La Fédération algérienne de football (FAF) a officiellement contesté l’arbitrage approximatif de Bakary Gassama lors du match Algérie – Cameroun. Lors de ce duel comptant pour le dernier tour “retour” des éliminatoires de la Coupe du Monde 2022, le referee gambien a commis des erreurs. La FIFA devra évaluer son match et décider de sa présence ou pas lors du Mondial qatari. Si elle le retient, cela voudra dire qu’elle cautionne sa prestation. Et dans le cas où elle l’écarte, cela confirmera que l’équipe nationale a été lésée sans réhabilitation.
Dans les deux scénarios, c’est l’Algérie qui aura perdu dans ce dossier. En effet, l’instance mondiale pourrait faire de Gassama le bouc-émissaire pour absorber la colère des Algériens. Toutefois, il est probable que la requête de la FAF ne débouche sur rien et que le directeur du jeu poursuive sa carrière le plus normalement du monde. Ainsi, le Gambien de 43 ans signerait une 3e présence dans le rendez-vous planétaire après 2014 (Brésil) et 2018 (Russie).
Le risque d’accentuer la frustration des Algériens
Voir la rencontre être rejouée relève vraisemblablement de l’improbable. Cependant, la frustration des Algériens sera décuplée si jamais Gassama échappe à la sanction et se retrouve dans la liste finale des arbitres CAF qui officieront au Qatar.
Aux yeux de la structure footballistique, celui qui a été élu meilleur sifflet du continent trois fois de suite (2014, 2015 et 2016) fait partie des meilleurs du continent avec Victor Gomes (Afrique du Sud), Bamlak Tessema (Ethiopie) et Mustapha Ghorbal (Algérie). Ce qui rend le fait de se passer de ses services très délicat. D’autant plus que les séquences contestées par la FAF peuvent ne pas lui valoir une mise à l’écart. L’embarras est là pour l’organe suprême de la balle ronde mondiale.