Le Ministère de la Jeunesse et des Sports a annoncé officiellement la résiliation du contrat de réalisation du stade de Tizi Ouzou confié à l’ETRHB de l’homme d’affaire Ali Haddad, actuellement en prison.
En visite de travail dans la wilaya de Tizi-Ouzou ces derniers jours, le ministre de la Jeunesse et des Sports Sid Ali Khaldi a annoncé la résiliation de contrat avec l’ETRHB concernant la construction du stade de Tizi Ouzou dont les travaux ont débuté en 2009. Un immense fiasco pour le gouvernement et un gouffre financier puisque 11 ans après le lancement des travaux, le stade n’est toujours pas réceptionné alors que son délai de livraison était programmé pour 30 mois.
« Nous avons pris d’importantes décisions durant cette visite pour relancer les travaux. En premier lieux, nous avons résilié le contrat avec l’entreprise chargé de la réalisation du stade (ETRHB) et nous avons mis en place un nouveau cahier de charges pour ce qui reste des travaux afin qu’on puisse réceptionner ce projet dans les plus brefs délais », a annoncé le premier responsable du MJS qui se montre très actif sur le terrain et dans les médias.
Un groupe chinois pour finaliser les 20% restants ?
Confié au groupe privé ETRHB qui s’est associé à un groupe espagnol, le projet à ensuite été repris par une société turque avant de connaitre un nouveau coup d’arrêt en mai 2019 alors que l’avancement des travaux avoisinait un taux de 80%. Situé à Boukhalfa (10km à la sortie de Tizi Ouzou), le nouveau stade de 50 000 places devrait être repris par un groupe chinois après un nouvel appel d’offre qui sera lancé dans les prochains jours. Une rallonge budgétaire de 12 milliards DA est annoncée pour finaliser les travaux portant ainsi le coût de construction global à plus de 62 milliards de dinars soit près de 400 millions d’euros.
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