Accueil Focus Une déclaration pour l’Histoire : “En 1980, on nous a ordonné de perdre la finale de la CAN”, Assad (vidéo)
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Une déclaration pour l’Histoire : “En 1980, on nous a ordonné de perdre la finale de la CAN”, Assad (vidéo)

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L’un des joueurs phares de l’histoire de la sélection algérienne, l’emblématique ailier gauche Salah Assad (68 sélections, 15 buts), a livré une déclaration pour la postérité. La vérité finit toujours par se savoir, mais celle-là, aura surement l’effet d’une bombe. Rétro sur la CAN 1980 et la défaite de l’Algérie (3-0) en finale face au Nigeria à Lagos.

En effet, invité du podcast de la chaîne privée, Echorouk News, l’ancien attaquant de l’équipe d’Algérie, Salah Assad, est revenu sur un fait historique pour le moins troublant. Ainsi, n’y allant pas par le dos de la cuillère, Assad (66 ans) a déclaré, cash : “En 1980, nous étions au sommet de notre forme. En témoignent les deux qualifications aux deux éditions de la Coupe du Monde, 1982 et 1986, chose très difficile à l’époque. Alors que la finale de la CAN s’approchait, un envoyé est venu nous féliciter, soulignant que l’objectif a été plus qu’atteint. Or, dans ses valises, il y avait un ordre. On nous a interdit de gagner la finale contre le pays hôte, le Nigéria”.

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Dans le détail de cette affaire regrettable, Assad a ajouté, “c’était un envoyé spécial du Président algérien de l’époque, Chadli Bendjedid. Il nous a expliqué que le Nigéria connaissait une mauvaise période en interne, et que notre victoire pourrait aggraver la situation de ce pays”.

Et d’ajouter, “un deal a été passé entre les deux présidents, celui de l’Algérie, et son homologue du Nigéria qui a sollicité clairement nos autorités, formulant son souhait de vouloir garder la coupe à la maison”. Dans ce match électrique à Lagos, surnommé « l’enfer de Surelere », le Nigeria a remporté la première CAN de son histoire en surclassant l’Algérie (3-0). L’ancien joueur du FC Mulhouse et du Paris SG finit sur une note de regret, “nous n’avons pas perdu sur le terrain. Les choses étaient scellées avant même le début de la rencontre. Mais nous avions quand même joué…”. Le quotidien du football africain, dira-t-on, et même mondial, puisque le ballon rond n’est jamais très éloigné de la chose politique.

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