À quelques jours de la compétition prévue au Maroc, la valeur marchande des sélections engagées a été dévoilée par le média spécialisé “Transfermarkt”. Dans ce registre, l’équipe d’Algérie abordera la CAN 2025 avec le 6ᵉ effectif le plus cher, estimé à environ 225 millions d’euros, loin derrière le trio de tête formé par le Sénégal, le Maroc et la Côte d’Ivoire, qui dominent largement le classement continental.
À la CAN 2025, le Sénégal domine les valeurs marchandes (449 M€), devant le Maroc (439 M€) et la Côte d’Ivoire (339 M€). Le Nigeria suit (287 M€), puis le Cameroun (255 M€). L’Algérie complète le top 6 avec 225 M€.
La sélection algérienne s’appuie néanmoins sur plusieurs joueurs à forte valeur marchande. Le classement interne est dominé par Rayan Aït-Nouri (40 M€), devenu la référence la plus cotée de l’effectif. Il est suivi par Mohamed Amoura (32 M€), dont la progression en club se reflète directement sur le marché, et par Anis Hadj Moussa (20 M€). Farès Chaïbi (15 M€) et un groupe évalué autour de 12 M€, comprenant notamment, Ilan Kebbal, Hicham Boudaoui et Ibrahim Maza, complètent le top 5. Une base intéressante, mais encore insuffisante pour hisser l’Algérie parmi les cinq nations africaines les mieux valorisées.
Une dynamique positive, insuffisante pour suivre le rythme
Sur le plan comparatif, l’évolution de la valeur marchande algérienne reste globalement positive. Lors de la CAN 2019, l’Algérie occupait la 5ᵉ place avec 141,5 millions d’euros, derrière le Sénégal (343 M€) et la Côte d’Ivoire (271 M€), mais devant le Maroc (129 M€). En 2021, elle conservait ce rang avec 187,3 millions d’euros, confirmant une progression notable. En revanche, la CAN 2023 a marqué un léger recul, avec une 6ᵉ position et une valeur estimée à 189,4 millions d’euros, alors que le Nigeria (349 M€), le Maroc (347 M€) et la Côte d’Ivoire (334 M€) prenaient une avance significative.
Pour 2025, la valeur globale de l’EN continue d’augmenter, mais l’écart avec les leaders s’est accentué. Le Maroc, en particulier, a réalisé un bond spectaculaire depuis 2019, passant d’un statut intermédiaire à celui de référence continentale sur le plan financier. Bien que l’Algérie progresse, elle le fait à un rythme inférieur à celui de ses principaux concurrents. À l’approche de la CAN, l’enjeu sportif sera donc aussi de réduire cet écart par la performance sur le terrain.
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