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EN : Queiroz toujours espéré, Belmadi royalement ignoré !

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queiroz belmadi

Recalé par Halilhodzic, humilié par Renard et visiblement en attente d’une réponse de Queiroz, la FAF est désespérément à la recherche d’un nouveau driver capable de prendre en main une Équipe nationale en perdition. Après l’arnaque Alcaraz et le fiasco Madjer, Zetchi n’a plus le droit à l’erreur et doit trouver le bon candidat pour relancer la machine verte. Un jeune entraineur algérien qui semble capable de relever le défi est pourtant sur le marché. Son nom : Djamel Belmadi (42 ans). Pourquoi la FAF n’a encore rien fait pour simplement le sonder ?

La gestion de Kheireddine Zetchi est décidément sujette à interrogations. En évoquant publiquement le nom de Hervé Renard comme potentiel successeur de Rabah Madjer, alors qu’il est toujours en poste avec les Lions de l’Atlas, le président de la FAF n’a pas seulement manqué de respect à la Fédération Marocaine. Il a tout simplement rendu impossible le recrutement d’une cible potentielle pour diriger les Verts au lieu de travailler dans la discrétion. « Par respect pour les Marocains, je ne dirigerais pas une autre nation africaine » a balancé Renard sur son compte Facebook pour mettre un terme aux spéculations. Un véritable camouflet pour Zetchi et ses collaborateurs qui ont fait preuve d’une gestion approximative sur ce dossier.

Tout comme pour Vahid Halilhodzic, qui n’a jamais montré aucun signe d’intérêt pour reprendre du service avec l’Algérie, les dirigeants de la FAF ont manqué de flair et perdu un temps précieux dans cette recherche de l’homme providentiel pour succéder à la calamité Rabah Madjer. Alors que Carlos Queiroz figure parmi les « 2 ou 3 noms avec qui la FAF discute » comme l’a annoncé fièrement le président Zetchi, tout porte à croire qu’on se dirige vers une impasse sachant que le mois de septembre approche à grands pas.

Un ticket Belmadi-Bougherra pour sauver la face ?

On ira pas jusqu’à réclamer à la FAF de contacter l’intouchable Zinédine Zidane, qui est également sur le marché, mais un jeune entraineur de 42 ans qui a fait ses preuves (aussi modestes soient-elles) en raflant une ribambelle de titres au Qatar pourrait bien faire l’affaire. Djamel Belmadi, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a réussi à forcer le respect de tout le monde là où de très nombreux mercenaires étrangers se sont cassés les dents. Porteur d’un véritable projet de jeu et disposant de moyens adéquats, le méthodique Belmadi a réussi à faire d’un club inconnu un véritable rouleau compresseur dans le championnat qatari (0 défaite en 22 matchs de championnat la saison dernière). Même Christian Gourcuff, ex-entraineur prisé de Ligue 1 française, s’est réfugié dans ce championnat où il dirige une formation lambda.

belmadi gourcuff

Djamel Belmadi a pour seule expérience africaine son parcours honorable de joueur avec l’Équipe nationale, et c’est déjà pas mal. Capitaine des Verts dans les années 2000, il a marqué son passage en sélection comme étant le symbole de sa génération. Rare joueur algérien converti avec succès au métier d’entraineur, l’ancien Marseillais attend forcément son heure avec les Verts. Avec Madjid Bougherra comme adjoint, qui connait parfaitement le groupe en place, ce duo 100% algérien serait sans doute capapble de relever le défi proposé par la FAF. Cette dernière qui a confié les clefs du camion à un entraineur non-diplômé resté inactif pendant 11 ans et en décalage générationnel avec les Mahrez, Feghouli & consorts serait bien inspirée de faire appel à un jeune coach intransigeant qui n’a pas chômé depuis qu’il a raccroché les crampons et dont le nom impose un certain respect à l’actuelle génération. Queiroz, Belmadi, ou un autre, la FAF n’a plus le droit à l’erreur et le temps presse.

Yassine Benarbia, La Gazette du Fennec

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