Le Rapid Club de Relizane, autrefois habitué aux joutes de la première division, traverse depuis plusieurs saisons une descente aux enfers. Désormais amateur, étant pensionnaire de la division 3, le club a frôlé l’accession cette saison… avant qu’un nouveau coup dur ne vienne ternir un peu plus le tableau. 200 millions de centimes auraient été dépensés cette saison pour des bananes !
C’est l’heure des comptes après la fin de la saison. Lors de la dernière assemblée générale, une révélation pour le moins inattendue a mis le feu aux poudres : une somme de 200 millions de centimes aurait été dépensée pour… des bananes. Oui, des bananes. Une information qui a provoqué stupeur et colère au sein des membres présents.
200 M pour des bananes : une dépense qui interroge et fait mal
À l’heure où le club lutte pour quitter l’antichambre du football national, une telle gestion soulève de nombreuses interrogations. Comment expliquer une dépense aussi farfelue et déconnectée des priorités sportives ? 200 millions pour des bananes, alors que le club peine à se structurer, à motiver ses joueurs, et à construire un projet sérieux en vue d’un retour au haut niveau… L’absurde frôle ici l’irresponsable. Au milieu du chaos qui a régné lors de cette assemblée générale, l’un des présents, choqué, scandalisé et affecté, aurait lancé, à en croire des supporters, « même si on rassemblait tous les singes, ils n’en mangeraient pas autant ! ».
RCR : le rapport financier rejeté, président démissionnaire
Si l’assemblée a validé les aspects généraux des travaux, elle a refusé d’entériner le rapport financier, en raison de fortes zones d’ombre sur la gestion des fonds du club. Les chiffres avancés n’ont pas convaincu. Pire encore, ils ont laissé place à des soupçons de mauvaise gestion.
Face à la pression, le président du RCR a présenté sa démission, une décision que beaucoup attendaient depuis longtemps. Mais pour les membres de l’AG, ce départ ne suffit pas : ils exigent l’ouverture d’une enquête financière sérieuse et transparente, afin d’identifier les responsabilités et d’éclaircir ce que certains n’hésitent plus à appeler un scandale.
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