Samedi, l’équipe nationale bouclait 2022 par une défaite. Ladite année n’a pas été porteuse de bonnes nouvelles et performances pour les Verts. Ces derniers ont vu tout s’écrouler en l’espace des 3 premier mois. Au-delà de la dernière mauvaise note obtenue en Suède, concrètement, tout était fini au premier trimestre pour Riyad Mahrez & cie.
Le calvaire a commencé par la campagne sans gloire à la CAN-2021 au Cameroun, un pays qui n’a pas souri aux protégés de Djamel Belmadi. En effet, là-bas, ils ont été sortis dès le premier tour du tournoi continental, dont il détenait la couronne, avec un bilan de 2 défaites et 1 nul pour 1 seul but marqué et 4 concédés. Avant cela, il y a eu cette victoire en trompe-l’œil face au Ghana (3-0) à Doha en amical. Dans la foulée, la série d’invincibilité de 35 matchs sans défaite prenait fin contre la modeste Guinée-équatoriale lors du 2e match de la messe africaine.
Du mirabilis à l’horribilis
Toutefois, au milieu de ces signaux inquiétants, on a préféré privilégier l’hypothèse de l’accident. Surtout qu’il y avait un défi plus important. A savoir: la qualification en Coupe du Monde. Et il fallait sortir les Camerounais pour assurer un strapontin au Mondial. Pour commencer, on a cru avoir chassé les démons du maudit stade de Japoma, cette enceinte qui a marqué la fin du règne continental face à la Côte d’Ivoire en clôture de la phase de groupes à la CAN.
En effet, la tête victorieuse d’Islam Slimani avait permis à El-Khadra de revenir avec le ticket imprimé avant le second duel dans la citadelle (supposément) “bénie” de Mustapha-Tchaker. On était loin d’imaginer le calvaire de ce 29 mars et le braquage de Karl Toko-Ekambi qui a éliminé les Dz dans les ultimes secondes. Un véritable coup de massue venu assommer tout le monde. Ce soir-là, c’était la nuit blanche pour tout le monde.
Une rechute pour finir
Malgré cela, il fallait tourner la page avec Djamel Belmadi qui a décidé de rester sélectionneur en répondant favorablement à la vox-populi. C’était le principal argument pour continuer. Dès lors, il fallait entamer la convalescence. Avec lui, Ismaël Bennacer & cie ont signé 5 victoires de rang entre juin et septembre.
Mais le mois de novembre a refait ressurgir les doutes avec des signaux préoccupants de rechute. Un nul (1-1) à domicile contre le Mali et un revers en Suède (2-0) sont venus ponctuer la séquence 2022. Pour la copie globale, l’Algérie a compilé 4 défaites, 7 victoires et 2 nuls en 13 tests avec deux grands rendez-vous manqués sur deux au programme. Une année à oublier. Mais il faudra en tirer les enseignements.