À maintes reprises, Djamel Belmadi avait insisté sur le fait que l’équipe nationale n’ « est pas un accessoire ». Une mise en garde que certains ont prise très au sérieux. D’autres, à l’instar d’Andy Delort, n’ont pas mis le « curseur » au bon endroit. Fatal pour son avenir international désormais scellé.
Certains épisodes fâcheux révèlent des éléments qui font réjouir. C’est le cas pour l’affaire Delort. En effet, si le nouveau sociétaire de l’OGC Nice avait décidé de placer le club avant la sélection, ce n’est pas le cas d’Islam Slimani comme noté par le sélectionneur Djamel Belmadi.
Slimani, priorité absolue pour l’Algérie
En effet, avec El-Khadra, l‘avant-centre de l’Olympique Lyonnais ne fait pas mieux par rapport à l’ex-Montpelliérain que sur le terrain. Celui qui est devenu buteur historique de la sélection Dz (37 pions) a un degré d’engagement plus conséquent comme l’a souligné le driver des Verts. « Il y a Islam Slimani qui a eu la même chose. Vous savez que Slimani était demandé par Nice. Julien Fournier lui a proposé la même chose (faire l’impasse sur la CAN-2021. Slimani lui a dit ‘’même pas en rêve‘’. Deux poids deux mesures. Chacun place le curseur de l’amour de son pays où il le veut », a révélé Belmadi sur les ondes de RMC lors de l’émission Rothen s’enflamme.
Cette attitude de Slimani vient prouver combien le lien entre lui et l‘Algérie est fort. Cela s’ajoute au fait qu’il n’avait pas hésité à aller au bras de fers avec la direction lyonnaise en mars dernier. Pour rappel, lors de ladite date FIFA, les clubs français avaient essayé de bloquer les internationaux afin qu’ils ne rejoignent pas leurs sélections en Afrique en raison du COVID-19. Là déjà, Delort n’avait pas fait des pieds et des mains pour rallier le stage des Fennecs. C’était sa première incartade. La seconde en octobre lui a été fatale. Comme quoi, Belmadi ne pardonne qu’une fois. Les autres savent à quoi s’en tenir.