Quarante-huit heures après l’élimination de l’équipe nationale par le Cameroun dans la course à la Coupe du Monde 2022, Charaf-Eddine-Amara a assumé l’échec à sa manière. Le président de la Fédération algérienne de football (FAF) avait annoncé sa démission. Un mois plus tard, il est toujours en poste. Il assure vouloir gérer les affaires courantes (et plus si affinités manifestement) en attendant de tenir une Assemblée générale élective prévue pour le 09 juin prochain. De plus, il paraît très investi pour quelqu’un donné sur le départ. Surtout en ce qui concerne les à-côtés du litige autour du match retour entre les Fennecs et les Lions Indomptables.
On est passé d’un “no comment” à un “c’est l’assemblée générale qui décidera si elle accepte ou pas ma démission”. Questionné sur ses intentions réelles de quitter ou pas la présidence de la FAF, l’ancien président du CRB n’a pas donné une réponse claire. Et cela ouvre la porte à l’éventualité de le voir se rétracter et poursuivre son mandat entamé en avril 2021.
D’ailleurs, le successeur de Kheireddine Zetchi semble plus apaisé après avoir mis Mouldi Aïssaoui et Amar Bahloul hors d’état de nuire en les éjectant du Bureau Fédéral (BF). On croit savoir que le terrain définitivement déblayé, Amara pourrait décider de rester aux commandes de la balle ronde Dz. Surtout que du côté des décideurs, on ne parvient pas vraiment à trouver un nouvel homme à qui confier les manettes de la structure footballistique.
Belmadi ni pour ni contre
Aussi, Djamel Belmadi a tenu, dans sa dernière sortie médiatique, à assurer que « le contact et les discussions avec le président de fédération sortant n’ont jamais cessé. Malgré le fait que sur un point de vue footballistique, il y avait un écart de connaissance sur l’aspect footballistique. Donc il y avait moins d’échanges sur ça même si j’aime en parler et expliquer ce que je fais ».
Maintenant, est-ce que le fait qu’Amara reste en poste le dérangerait ? On croit savoir que non si l’on se fie à la mise au point du sélectionneur national à ce sujet. « Le prochain qui va venir, ce n’est pas mes prérogatives. D’un, ce n’est pas mon travail. De deux, je ne connais pas le paysage footballistique de dirigeants en Algérie. Il y a des gens qui sont à même de nommer un président. Qu’ils le nomment », avait-t-il assuré. Le prochain pourrait être l’actuel. C’est le statu quo.