Comme confirmé par Abderrazak Sebgag, ministre de la Jeunesse et des Sports (MJS), l’Algérie sera bel et bien candidate pour organiser la CAN-2025. Pour ce faire, un « dossier concret » et qui repose sur des infrastructures déjà prêtes a été envoyé à la Confédération africaine de football (CAF) par le biais de la Fédération algérienne de football (FAF). Détails.
Evidemment, pour pouvoir organiser un événement de cette ampleur, il faut remplir un cahier des charges. Et l’assise infrastructurelle représente le volet le plus important. Sur cet aspect, l’Algérie a de quoi faire pencher la balance du bon côté.
Le nouveau stade de Tizi-Ouzou en suspens
En effet, Sebgag a assuré que « la candidature de l’Algérie est différente par rapport à celles des autres candidats car elle repose sur des infrastructures déjà réalisées et opérationnelles, dans différentes régions du pays, et qui répondent parfaitement aux normes exigées par la CAF ». Ainsi, on apprend que six enceintes principales ont été retenues par les autorités. Trois d’entre elles font partie du nouveau parc stadier. Il s’agit du stade de Baraki (Alger) ainsi que ceux d’Oran (Miloud Hadefi) et de Douéra (Alger).
A ce trio, on ajoutera les antres de Mustapha Tchaker (Blida), 19 Mai 1956 (Annaba) et Chahid Hamlaoui (Constantine). Vous l’aurez sans doute remarquer, le nouveau stade de Tizi-Ouzou ne figure pas parmi ce sextuor. Cependant, il se trouve sur la liste des stades de réserve avec celui du 05 juillet 1962 (Alger). Ceci s’explique par le fait que la ville de Kabylie ne dispose pas (encore) d’hôtel du standing requis par la CAF.
32 stades d’entraînement
Toutefois, on croit savoir que les Autorités envisagent d’ériger des établissements hôteliers sur place comme c’est le cas pour les autres villes retenues. En outre, il y a l’aspect des transports qui est à considéré avec les réseau de métro et de tramway notamment. In fine, dans la candidature Dz, il y a aussi ces 32 stades d’entraînements sur lesquels les 24 sélections qui prendront part à ce rendez-vous répèteront leurs gammes.
De prime abord, l’envie d’abriter ce rendez-vous biennal est légitime pour l’Algérie qui a de quoi convaincre le Comité exécutif de la CAF de lui attribuer le statut de hôte à la place de la Guinée le 10 février prochain. Malgré cela, rien n’est moins sûr puisque le Maroc a aussi des arguments et une main longue au sein de l’instance confédérale. Il devrait y avoir match entre les deux.