Depuis l’échec cuisant à la CAN-2021 et l’élimination hitchcockienne contre le Cameroun dans le dernier tour des qualifications de la Coupe du Monde 2022, Djamel Bemadi est dans une posture “vulnérable”. Et cela a délié les langues de certains. D’ailleurs, on peut l’illustrer avec les attaques, devenues trop fréquentes, de Hafid Derradji. Face à ce “bashing”, c’est Abderrazak Sebgag, ministre de la Jeunesse et des Sports (MJS), qui se dresse. Ainsi, ce dernier dénonce des « critiques inappropriées » à l’endroit du sélectionneur de l’Algérie.
Les Fennecs sont en phase de rémission après avoir essuyé deux grosses désillusions. C’est pour dire qu’on est dans une période délicate. Dès lors, Sebgag a déclaré, depuis l’aéroport d’Alger où il est allé saluer l’EN de handball avant son départ vers la Tunisie pour un stage pré-Mondial-2023, que « ce que je reproche à certains, c’est le timing. Il faut choisir le bon moment pour faire des commentaires ».
Derradji comme « tout le monde »
Cependant, le membre du gouvernement algérien précise qu’« après tout le monde peut donner son avis ». Sont évoquées les récentes et redondantes déclarations de Derradji, commentateur à BeIN Sports, à l’endroit du coach de l’EN. En effet, le journaliste persiste et signe que Belmadi est le responsable principal des récentes mauvaises performances de Riyad Mahrez & cie. Et il l’a même appelé indirectement à assumer cela et s’en aller après l’avoir publiquement soutenu dans la foulée de l’élimination brutale en mars dernier infligée par les Camerounais.
La position des autorités est donc claire: le chef de la barre technique d’El-Khadra a toujours les pleins pouvoirs pour piloter l’EN lors des prochaines échéances avec la CAN-2023 en Côte d’Ivoire qui se profile ainsi que les éliminatoires du Mondial-2026 qui sera le principal objectif.