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L’AC Ajaccio compte bien mener la vie dure à Belaïli

Mohamed Touileb6 juillet 20232 mins de lecture1.9k

L’aventure de Youcef Belaïli avec l’AC Ajaccio s’est mal-terminée. L’Algérien était arrivé en octobre dernier comme joker médical signant un contrat qui courait jusqu’au 30 juin écoulé. Malheureusement, la collaboration a cessé depuis mars. C’était en raison d’un désaccord financier entre les deux parties. Le milieu-offensif avait “déserté” son poste. Pour se protéger, son employeur a décidé de le mettre en demeure.

Contractuellement, Belaïli et le club corse étaient liés jusqu’au 30 juin 2023. Bien évidemment, les Acéistes ne devraient pas lui verser les salaires à partir du moment où il avait abandonné son poste. La mensualité de l’Algérien était de 35.000 euros brut. Des émoluments assez bas qui montrent que le Fennec a tenté de faire des concessions financières pour rebondir en Europe. Avant cela, il ne touchait “que” 45.000 euros brut au Stade Brestois 29. D’ailleurs, même avec les Bretons l’expérience fut infructueuse sur le plan footballistique.

L’idée est de ne pas lui verser sa prime de signature

Cependant, en signant à l’ACA, le numéro 10 de l’équipe nationale s’était mis d’accord avec la direction sur une prime de signature. Elle était de l’ordre de 150.000 euros. Toutefois, il y a un problème: l’entente était verbale entre les deux parties sur ce détail. Par conséquent, elle n’est stipulée sur aucun document. C’était une légèreté manifeste de l’international algérien qui s’est estimé trahi par son agent franco-algérien au moment de sa signature en Corse.

L’idée était que cette somme lui servirait pour régler une partie du contentieux avec Al-Ahli Saudi SC à qui Belaïli doit toujours de l’argent puisqu’il a perdu son procès au TAS et s’est engagé a respecter un échéancier pour recouvrir cette dette.

Des clubs turcs entrent dans la danse

Dès lors, on comprend pourquoi le joueur cherche le meilleur compromis financier pour choisir un nouveau club. Il compte bien signer dans une équipe qui lui propose plus d’un million d’euros sur l’année. A ce sujet, le média algérien Rivalité évoque la délicate piste turque (là-bas, les arnaques contractuelles sont courantes) ces dernières heures. En effet, le Trabzonspor ainsi que Pendikspor sont sur le coup.

De plus, comme nous l’avons déjà révélé, il y a l’intérêt de l’ES Tunis et d’un club des Emirats arabes unis. Belaïli compte bien profiter du soleil oranais avant de choisir sa prochaine destination. A 31 ans, l’enfant terrible du football algérien a encore quelques courtisans malgré un comportement peu exemplaire avec des contrats qu’il n’a jamais su mener à terme.