Dans la nuit de mercredi à jeudi, Islam Slimani a inscrit son premier but avec Coritiba FC face à São Paulo (défaite 2-1). Ainsi, il devenait le premier footballeur algérien et arabe à marquer dans le championnat brésilien. Après l’Afrique et l’Europe, le goaleador algérien a fait mouche en Amérique latine. Un fait duquel peu de joueurs peuvent se targuer.
Le flair est toujours là. Slimani trouve toujours le chemin vers les filets. Peu importe où il est. Après 3 apparitions avec Coritiba FC, il a décanté son compteur personnel. Certes, son but n’a pas suffi pour permettre aux siens de s’imposer chez São Paulo. Mais, sur le plan individuel, l’avant-centre Dz ajoute une nouvelle ligne remarquable à sa carrière en intégrant le cercle très fermé des footballeurs venus d’Afrique et qui ont marqué dans 3 continents distincts.
Seul Webo l’avait précédé
En effet, avant lui, il n’y a que Pierre Webo (Cameroun) qui a fait aussi bien. L’ex Lion Indomptable a fêté des réalisations avec son club formateur Stade Bandjoun (Afrique), National (Uruguay/Amérique latine) et en Europe lors de ses passages en Espagne et Turquie.
On peut aussi citer Adebayor, l’un des meilleurs fers de lance du football africain, qui a scoré avec le Club Olimpia (Paraguay) après ses passages remarquables à Arsenal et Manchester City en Angleterre ainsi que le Real Madrid. Là, on parle d’un tout autre calibre. Mais Slimani a écrit sa légende à sa manière.
Buteur dans 7 championnats différents
Celui qui a fait ses débuts en seniors à la JSM Chéraga (D3 algérienne), aura marqué dans 7 championnats différents à savoir ceux d’Algérie, Portugal, Angleterre, Turquie, Belgique et Brésil. Cela fait un tableau de chasse assez impressionnant et diversifié pour un joueur qui a débuté dans les paliers inférieurs du football algérien avant de devenir le baroudeur historique de la sélection (43 pions) exportant son talent vers la rive européenne avant de faire ce crochet osé par l’Atlantique.
A 35 ans, SuperSlim savoure ses dernières années comme footballeur pro. Le tout en s’offrant le luxe de marquer – encore plus – l’histoire, les esprits et en se faisant place dans les annales dorées. La grinta et le sens du but restent intacts. Désormais, il faudra voir s’il peut faire la CAN-2023 l’hiver prochain (13 janvier – 11 février) en Côte d’Ivoire.
