Mêmes causes. Mêmes effets. Au plus haut niveau, les racontars et la prétention n’écrivent pas les conte de fées. L’heure n’est plus à la fête. La notoriété du hand algérien a été complètement défaite. Le Mondial 2025 de la discipline a enfanté une nouvelle désillusion. Le sport à Sept algérien a – encore – manqué son rendez-vous avec la plus prestigieuse des compétitions. Avant même l’entame, la campagne n’augurait rien de bon. Des salaires impayés de Farouk Dehili, coach aux commandes d’un banc qui n’est pas profond, en passant par la préparation approximative, on ne pouvait aucunement espérer une sereine participation. Et cela s’est confirmé dans les résultats (6 défaites pour une orpheline victoire) et le rendement pour terminer 30e sur les 32 participants. On n’est pas loin du bonnet d’âne.
Décidément, l’équipe nationale est incapable d’arrêter la perdition. Et ce n’est pas la faute aux joueurs qui sont, depuis des années maintenant, livrés à eux-mêmes par leur propre fédération. La FAHB est coupable de laisser l’équipe en proie à une sorte d’hibernation avant de la réveiller brusquement quand approchent les importantes manifestations. Court était le temps pour se mettre sur le 31 et être présentable pour rivaliser avec les meilleures nations. Le sacre de 2014 à Alger semble désormais loin. Comme s’il était à cent mille lieues. Quant à notre handball, il ne compte plus ses déboires. Le calice jusqu’à la lie, c’est ce qu’il est en train de boire.
Le taudis et le délabrement du hand
Rien qui puisse assouvir la soif de gagner que les Fennecs ont essayé tant bien que mal de montrer. Une détermination de façade qui a fini par les rattraper. Même si tout semblait obscur, tout n’est pas noir car le potentiel est toujours là. Peut-on entretenir les lueurs ? Pour cela, il faudra, d’abord, que les responsables tâchent de retenir les leçons des échecs et arrêter de servir des intérêts qui sont les leurs. Beaucoup penseront que les coéquipiers d’Ayoub Abdi sont les premiers coupables d’une campagne qui cause de nouvelles séquelles. Le tout en étant persuadé que nos handballeurs auraient pu mieux faire.
En tout cas, les différents bureaux fédéraux de ces 20 dernières années peuvent être fiers. Fiers d’avoir tout détruit et rien retapé depuis qu’ils sont en place. Notre handball a pour abri un taudis après avoir logé sa réputation dans des palaces. Une attitude d’incapables. Une honte pour ce sport qu’est le handball. De la mainmise sur l’Afrique au délabrement, il a suffi l’immixtion des mains d’incompétents. Tel un éternel recommencement, l’Algérie a signé une nouvelle mascarade au Mondial. Désastreux, consternant avec la h’chouma universelle en assortiment.