Manchester City : Mahrez écarté, Guardiola explique les raisons !

La non-convocation de Riyad Mahrez pour le déplacement à Huddersfield Town (3-0) ce dimanche, dans le cadre de la 23e journée de la Premier League anglaise a fait débat chez les fans de l’international algérien qui voient en cette décision une dégradation de sa situation à City. Interrogé sur la question, Pep Guardiola a expliqué ça par un souci de turn-over. Certains comprendront, d’autres non !

Remplaçant lors des deux derniers matches de City face respectivement à Liverpool (2-1) et Wolverhampton (3-0), Riyad Mahrez a disparu carrément de la liste des 18 joueurs qui ont fait le déplacement à Huddersfield Town (3-0) ce dimanche, dans le cadre de la 23e journée de PL. Une absence qui n’a pas manqué de susciter des interrogations chez les fans de l’international algérien. Ces derniers s’inquiètent à tort ou à raison de la situation de l’ancien joueur de Leicester City qui n’entre plus dans les plans de Pep Guardiola de manière régulière depuis trois journées de championnat.

Si pour les observateurs avisés, la situation de Mahrez n’est pas aussi alarmante que ça, il n’en demeure pas moins que sa non-convocation pour le match de à Huddersfield Town n’a pas manqué de faire réagir.

Interrogé sur la question, Pep Guardiola a fait savoir que «Mahrez n’est pas blessé. C’est seulement la rotation. Non, il n’y a pas d’autres raisons à son absence», a dit tout simplement l’entraîneur espagnol de Manchester City qui gère l’un des effectifs les plus pléthorique de la Premier League.

Depuis son arrivée à City, Mahrez a joué 30 matches, toutes compétitions confondues, pour 9 buts et 8 passes décisives. A titre comparatif, Raheem Sterling, l’un des joueurs les plus importants de City et longtemps présenté comme le concurrent naturel de Mahrez, a joué 33 matches pour 13 buts et 11 passes décisives. Lors de sa première saison à City, il a joué 57 matches pour 12 buts et 12 passes décisives. Ceci pour dire qu’à mi-saison, Mahrez a presque fait mieux que lui sur une saison entière. Ceci pour dépassionner un tant soit peu le débat et calmer ceux qui crient d’ores et déjà au flop !

Nabil Boughanem, La Gazette du Fennec