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– L’Édito du Fennec – FAF / Alcaraz : Le boulet et sa chaîne

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Condamnés à suivre la Coupe du Monde 2018 à la maison, les Fennecs sont prisonniers de leur déchéance footballistique. L’état de grâce est fini. Des têtes sont mises à prix. Chacun s’amuse à désigner les coupables. A quoi bon ? quand on sait qu’il faudra beaucoup de temps pour blanchir son image et redorer le blason. Les Verts ont le nez dans le gazon. On ne peut pas dire que le futur sente bon. D’ailleurs, de quoi sera-t-il fait du moment que la sérénité se conjugue à l’imparfait ?

-Un édito de la Rédac signé Mohamed Touileb-

Il était une fois, une équipe nationale qui apportait de la joie pour un peuple ayant trouvé en sa sélection un exutoire. Une sélection – plus que jamais – sur le reculoir. Fini le conte de fées. A croire que le Mondial brésilien n’était pas plus qu’un songe d’été pour les coéquipiers d’Islam Slimani qui sont désormais habillés pour l’hiver. Terminée la ferveur. Places aux rapports tendus et glacials. C’est le temps du désamour. L’amour du maillot est remis en cause et l’ambiance devient morose.

L’échec dans les éliminatoires devrait faire des victimes. Certains sorts seraient (devaient être liés) au moment où des vedettes ont déjà payés les pots cassés. Slimani, Bentaleb et Mahrez ont été écartés au moment où l’on a soupçonné Ghoulam de bouder. Cependant, si les plus sincères et dévoués étaient sur la pelouse de Yaoundé, c’est le sélectionneur Lucas Alcaraz et sa responsabilité qui ont été désignés. L’hypothèse de l’erreur de casting se précise en ces temps de crises. Bien sûr, la présélection des coachs était du ressort de Kheireddine Zetchi, président de la Fédération algérienne de football (FAF), et consorts. Le patron de la FAF devrait traîner le choix du technicien espagnol tel un boulet. Et pourtant, le successeur de Mohamed Raouraoua donnait l’impression d’avoir une chaîne d’idées bien ordonnées.

Seulement, dans le football, il y a l’épreuve du terrain. Sa réalité a été implacable et son verdict sans appel. L’échec est cuisant et les carottes sont cuites avant même que les Verts aient le temps de mûrir. Et pourtant, on croyait qu’ils avaient le potentiel humain pour s’épanouir au sortir de leur historique tournoi brésilien. Nos espoirs étaient fondés. On pouvait à peine douter de leur bien-fondé mais on n’a pas aussi vu venir le fond. Au final, avec du recul, ce qu’avait accompli l’EN du temps de Vahid Halilhodzic était peut-être le plafond.

Mohamed Touileb, La Gazette du Fennec

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