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Messieurs Madjer, Zetchi et Ould Ali, que deviennent les recommandations du Symposium ?

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La Fédération Algérienne de Football (FAF) a organisé en décembre dernier un symposium sur le renouveau du football algérien. Il avait pour objectif d’établir un diagnostic sur les problèmes qui rongent notre football et de proposer les remèdes. Ambition louable ! Plus de 100 recommandations en étaient issues, mais trois mois plus tard, plus rien ou presque !

Circulez il n’y a rien à voir !

L’atelier N°7 du symposium intitulé « Réformes juridiques & Relations avec les médias et les institutions », nous intéresse particulièrement car il souligne l’important rôle des médias. Il s’agit de reconnaitre que « les médias doivent être partie prenante dans le développement du football ». Mais voilà que l’on apprend que le sélectionneur national, Rabah Madjer, refuse de se prêter au jeu des conférences de presse. Pourquoi donc écarter les médias ? Il ne s’agit pas de sombrer dans le corporatisme ou de ressasser le sempiternel « Taisez-vous ! » mais force est de constater que Madjer, par son refus, n’a pas une attitude professionnelle. Il est facile de dire que l’Équipe Nationale appartient à tous les algériens mais encore faut-il y expliquer les choix. Sans explications, il devient légitime de supposer, de critiquer. Comment donc « créer une relation professionnelle basée sur le respect mutuel » (autre recommandation) alors que la réponse est « circulez, il n’y a rien à voir ! » ? La FAF, employeur, serait bien inspirée d’amender les contrats des sélectionneurs en les obligeant à communiquer à minima. L’exercice n’est pas si périlleux pour un homme qui était, il y a peu, du même côté que les journalistes. Cela fait partie du métier.

Éradiquer la violence c’est urgent !

La semaine passée La Gazette du Fennec via son émission hebdomadaire « C’est vous l’expert » avait mis l’accent sur la violence qui ne diminue pas dans notre football. Rien n’avance sur le sujet et c’est bien dommage. La FAF ne peux bien entendu pas agir seule pour éradiquer ce fléau. Les pouvoirs publics doivent prendre leur part. Mais au-delà des discours d’intentions, aucune mesure concrète ne sort du ministère dirigé par M. Ould Ali. Fallait-il attendre un symposium pour recommander le retour aux fouilles des spectateurs ? Il nous semble que le bon sens et la volonté politique doit suffire. Que dire des autres ateliers du symposium comme la problématique des infrastructures, où là aussi on attend le Ministre de la Jeunesse et des Sports.

Le professionnalisme, ce n’est pas uniquement la gestion financière

L’atelier sur le professionnalisme n’a principalement été vu que sur l’aspect financier. Certes, c’est le nerf de la guerre et sans argent point de salut. Mais être professionnel ce n’est pas seulement savoir gérer, c’est surtout un état d’esprit, une mentalité. Il faut être rigoureux, intransigeant, laisser peu de place au hasard. Être professionnel c’est ne pas faire de l’organisation d’un match de Coupe d’Algérie un véritable feuilleton. La programmation des matchs de championnat ou de coupe ne peut être prise à la légère. Être professionnel c’est aussi communiquer.

Huit ateliers avaient accouché de recommandations qui sont donc restées dans les tiroirs. Trop de recommandations ont tué les recommandations ! Kheireddine Zetchi est à la tête de la FAF depuis près d’un an maintenant, il doit tourner la page du symposium et prendre le taureau par les cornes.

Khelifa Samir, La Gazette du Fennec

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