Yacine Adli avait annoncé son choix mercredi dernier lors de la conférence de presse d’avant-match face au Slavia Praha. Celui qui avait promis à Belmadi de rejoindre l’Algérie une fois remis en forme s’est rétracté pour choisir les Bleus de Didier Deschamps. Un choix que les Algériens comprennent, mais la manière dont le joueur l’a annoncé ne plaît pas.
Il n’y a pas de mal à choisir son pays natal. Yacine Adli n’est ni le premier ni le dernier à choisir les Bleus au lieu des Verts. Mais comme dans chaque choix, le joueur doit se montrer respectueux envers les deux nations, que ce soit son pays natal ou le pays de ses origines, et, ce dernier semblait manquer de tact lors de l’annonce de son choix, du moins c’est ce que lui reproche les supporteurs d’El-Khadra : “En tant que joueur, je veux jouer au plus haut niveau, c’est pour ça que la France est mon choix numéro 1. J’expliquerai mon choix dans les jours à venir”, avait-il déclaré.
Ce jeudi soir, au micro de beIN SPORTS, Yacine Adli est revenu dans l’espoir de calmer les esprits : “Je comprends la colère des Algériens, mais j’ai dit que j’allais expliquer les causes dans le futur.” Ce que Adli ne comprend pas, ce n’est pas le choix en lui-même qui dérange mais bien la manière dont il l’a énoncé.
“Jouer au plus haut niveau”, la phrase qui ne passe pas
Une phrase dont il aurait pu se passer et qui a créé une large colère sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter, où beaucoup sont montés au créneau. Pour certains, par ces mots prononcés, Yacine Adli, le joueur du Milan AC, a ouvertement descendu son pays d’origine devant la presse italienne, le faisant passer pour une nation de “bas niveau footballistique” et un choix par défaut en cas de non-sélection en équipe de France. Bien que le joueur soit en train de réaliser une saison correcte (17 apparitions pour 13 titularisations et 1 but après 27 journées de championnat), il demeure encore loin de l’équipe nationale algérienne où la concurrence est rude dans la ligne médiane, et encore plus de l’équipe de France.
