Les images ont fait le buzz et les faits sont hautement condamnables. Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), a été l’hauteur d’une agression physique contre un YouTubeur algérien lundi soir à Doha après le match entre le Brésil et la Corée du Sud. Selon certaines informations, le patron de la FECAFOOT s’en sortira avec une amende dérisoire comparé à la gravité des faits.
500 riyals soit 150 euros d’amende, c’est ce que devrait valoir l’agression d’Eto’o à l’encontre de Saïd Mamouni. Le patron de la FECAFOOT s’en sortirait donc avec une petite tape sur la main. En effet, la victime, qui a porté plainte, n’a pas eu de blessures graves.
L’intension d’agression était pourtant manifeste
Par ailleurs, le code pénal qatari, dans son alinéa 308, mentionne que « quiconque commet une agression entraînant un handicap ou une incapacité de travail de plus de 20 jours est puni d’une peine pouvant aller jusqu’à deux ans de prison et d’une amende de 10.000 riyals (2615 euros) ». Il faudra tout de même souligner que le préjudice physique aurait pu être plus grave si des personnes n’avaient pas séparé les deux hommes.
In fine, rappelons que cet incident s’est produit parce que Mamouni avait rajouté une couche sur l’épisode Gassama. Il aurait ouvertement réitéré les accusations à l’encontre du patron de la FECAFOOT en le chambrant sur un éventuel arrangement avec le referee gambien. D’après nombreuses personnes, ce dernier a aidé les Lions Indomptables à se qualifier devant l’Algérie le 29 mars dernier à l’occasion du barrage “retour” des éliminatoires de la Coupe du Monde 2022.