Ce mardi soir, l’équipe nationale a affronté le Cameroun mais aussi un arbitre. Ce dernier n’a pas toujours pris des décisions justes. En effet, le Gambien Bakary Gassama est l’un des facteurs qui ont précipité l’élimination des Verts de la Coupe du Monde 2022.
Une charge sur Mandi non-signalée sur l’ouverture du score du Cameroun et un but valable enlevé à Islam Slimani, deux décisions importantes. En effet, elles ont changé le cours du match et le destin des Fennecs qui auraient mérité d’être présents au Mondial 2022 du Qatar.
Belmadi n’était pas paranoïaque
Le directeur du jeu s’est montré courageux pour aller revoir la réalisation de Slimani. Par contre, il n’a pas jugé utile de repasser la séquence de l’ouverture du score alors qu’il y a eu poussette manifeste sur Mandi. En conférence de presse d’après-match, le sélectionneur Djamel Belmadi a rappelé que « ces deux derniers années, je n’ai jamais vu un seul arbitre qui ne soit pas agressif quand tu viens lui parler. Je ne cherche pas d’excuses, ce sont des faits. Ces gens viennent en Algérie et font leur sale boulot sans respecter personne ».
On l’a vu ce soir, Gassama n’a pas été impartial dans ses décisions. Il a même demandé à voir s’il n’y avait pas penalty en faveur des Camerounais après le double-sauvetage de M’Bolhi suspectant une main de Mandi. Méticuleux pour les actions favorables aux Lions Indomptables, pressé quand il s’agissait de rendre les décisions défavorables aux nôtres, le referee de 43 ans a manqué d’honnêteté. Et on ne dit pas cela sous l’effet de la frustration. Même s’elle est incommensurable.