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Algérie : Cinq raisons de faire confiance à… Madjid Bougherra !

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Bougherra Madjid
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Depuis la confirmation du départ de Djamel Belmadi, toute une ribambelle de pistes pour sa succession a été évoquée de la plus fantaisiste à la plus invraisemblable. Des noms, en veux-tu en-voila, tous issus de divers horizons. Pendant ce temps, une piste “maison” est à portée de main de Walid Sadi et curieusement personne n’en parle. Il s’agit tout simplement de Madjid Bougherra. Un jeune technicien algérien (41 ans) qui coche au moins cinq cases dans le profil recherché par la FAF.

Si pour le moment, il ne figure pas dans la short liste des coaches visés par le boss de la FAF, Madjid Bougherra demeure dans l’absolu un candidat crédible pour succéder à Djamel Belmadi. C’est que l’ancien coach de la sélection A’ cumule un ensemble de critères qui le placent au demeurant en haut des profils que l’instance fédérale devrait envisager. Alors que les sélectionneurs locaux ont plus que jamais la cote en Afrique et sont désormais couronnés de succès (Belmadi, Cissé, Faé), la FAF ne doit-elle pas se pencher sur ce profil d’ancien joueur à qui confier les clefs de la maison ?

1- La légitimité historique

Ancien défenseur et capitaine des Verts (70 sélections, 4 buts, 19 fois le brassard), Madjid Bougherra a vécu de l’intérieur le retour en force de l’équipe nationale sur la scène internationale à la fin des années 2000. Il fut en effet l’un des artisans de la qualification des Verts à la Coupe du monde 2010 et était dans le groupe qui s’est qualifié en 8e de finales du Mondial 2014. Également entraîneur adjoint d’abord de Georges Leekens à la CAN 2017 (4 matches), puis de Djamel Belmadi (38 matches), l’ancien défenseur des Glasgow Rangers ne tombe pas de nulle part. Il a suivi un cheminement naturel d’un ancien international en reconversion en faisant notamment ses classes chez les jeunes au Qatar puis les seniors aux Emirats AU avant de s’installer dans la durée à la tête de l’EN A’. Rouage important de l’équipe nationale depuis 2004, il a donc la légitimité historique qu’exige en pareilles circonstances le poste d’entraîneur des A.

2- Les preuves sur le terrain

Au-delà de la légitimité que lui procure son statut d’ancien joueur, Madjid Bougherra a surtout fait ses preuves sur le rectangle vert. A la tête de la sélection des joueurs locaux, il avait notamment réalisé une impressionnante série de matches sans défaite entre 2021 et 2023 avec à la clé une consécration en finale de la Coupe Arabe FIFA Qatar 2021. Dans la continuité, il avait également conduit les A’ en finale du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN 2022) en janvier 2023 en Algérie et raté le trophée d’un cheveu (le fameux penalty raté par Aymen Mahious en finale face au Sénégal). Ces expériences ont permis à l’ancien roc des Glasgow Rangers de se constituer un capital expérience conséquent qui fait de lui un candidat solide et idéal pour piloter cette délicate période de transition.

3- L’antithèse de Belmadi

Au-delà de ses compétences techniques et d’un manque d’expérience relatif, Madjid Bougherra a fait preuve durant son passage à la tête de l’EN A’ d’un flegme en toute circonstance qui contrastait à l’époque avec les bouillonnantes conférences de presse de Djamel Belmadi. Placide et tempéré, “Magic” jouit en effet d’un capital sympathie non négligeable auprès du public et des médias et peut par conséquent ramener de la sérénité à un groupe qui en a grandement besoin après des années de surexposition dans un conflit que menait l’ancien sélectionneur avec tout le monde. Ou presque.

4- L’homme de la transition

La spécificité du calendrier des Verts et le rapprochement des échéances font que le futur sélectionneur des Verts devra prendre un train déjà en marche. Il serait en effet ubuesque de s’attendre à une révolution. Les entraineurs de calibre ne sont pas ailleurs pas libre sur le marché en cette période hivernal. C’est pour cela aussi que Madjid Bougherra peut incarner cette transition en équipe nationale déjà bien avancée dans les éliminatoires du Mondial 2026 de part sa connaissance de la maison et sa proximité avérée avec les joueurs. Ancien coéquipier de Mahrez, Mandi ou Slimani, le coach Bougherra a aussi connu des joueurs comme Amoura, Belaid, Kadri ou Zorgane lors de son passage avec les locaux. Sa connaissance parfaite du contexte algérien est un atout précieux que la FAF doit aussi considérer.

5- Un salaire dans les standards africains

Vient enfin, et c’est important, l’argument financier. En effet, un jeune coach comme Madjid Bougherra ne risque pas de coûter les yeux de la tête à une fédération dont la trésorerie a été saignée à blanc par le salaire faramineux de Djamel Belmadi (le plus haut en Afrique). Un paramètre auquel Walid Sadi, soucieux de rééquilibrer les finances de la FAF attache également de l’importance. Tous ces arguments réunis dans un CV et ça donne un profil presque idéal voudrions-nous dire pour une fédération à qui on ne pardonnerait sans doute pas une erreur de casting si par malheur elle venait à faire le mauvais choix en misant sur le mauvais cheval. A méditer…

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