L’équipe d’Algérie affrontera la Suède à la Strawberry Arena de Solna, près de Stockholm mardi prochain. Une joute amicale censée permettre aux deux sélections de jauger leurs effectifs. Mais au fil des jours, les absences se sont accumulées, poussant à se poser une question, presque naturelle : ce match a-t-il encore un sens ?
En effet, coïncidant avec la fin de saison régulière, la trêve internationale du mois de juin est un moment délicat pour toutes les sélections. Après une longue saison, les séquelles se font de plus en plus ressentir, et les absences s’accumulent. Chez les Suédois, le forfait de Alexander Isak, attaquant de Newcastle et véritable terreur des défenses de Premier League, pèse lourd. À cela s’ajoute l’absence de Viktor Gyökeres, auteur d’une saison tonitruante avec le Sporting Lisbonne. Ce duo manquera cruellement à l’appel. Même constat au milieu : Dejan Kulusevski et Lucas Bergvall, tous deux pensionnaires des londoniens de Tottenham, ne seront pas là non plus.
En face, l’Algérie ne sera pas mieux lotie. Le sélectionneur national, Vladimir Petković, devra composer sans Mohamed Amine Amoura, blessé aux ischion-jambiers. De plus, Youcef Belaïli, effervescent face au Rwanda, ne sera pas du voyage non plus. À cela s’ajoutent d’autres libérations accordées à d’autres joueurs tels que Himad Abdelli, Mohamed Tougai et Kévin Guitoun.
Amical Suède – Algérie : un match sans âme ?
Le constat est là : ce qui devait être un affrontement entre une légion de joueurs plaisants à voir, s’est malheureusement transformé, sur le papier, un match en une légion d’absents. Alors, que reste-t-il vraiment de ce match ? Un affrontement de prestige vidé de ses têtes d’affiche ? Un simple laboratoire d’essais pour deux sélections en transition ? Ou au contraire, une occasion en or pour les outsiders de briller dans l’ombre des absents ?
Derrière l’étiquette « amical », une interrogation plus profonde émerge : un match privé de ses figures de proue peut-il encore servir à quelque chose ? À chacun d’y répondre, au fil des minutes jouées et des promesses aperçues.
Même si la sélection suédoise a brillé face à la Hongrie, en s’imposant sans difficulté, et sans ses stars, le décor pouvait être plus alléchant avec leur présence. Le public algérien, amateur du spectacle, aurait aimé voir son équipe au complet face à une équipe suédoise aussi au complet, surtout avec ses deux lames tranchantes de l’attaque afin de mieux évaluer ses défenseurs, mais le destin en a décidé autrement.
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