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Atal: Pourquoi l’OGC Nice n’est pas en position de force

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Selon le média Nice-Matin, Youcef Atal ne portera plus le maillot de l’OGC Nice. Problème : son contrat n’expirera qu’en juin prochain. Et la direction des Aiglons se retrouve face un dossier complexe et un sacré dilemme. Explications.

Dans des circonstances « normales », Atal aurait probablement été prolongé par le Gym sachant qu’il affichait un très bon niveau avant de se retrouver dans la tourmente pour son soutien à la Palestine. Une story sur Instagram est venue tout brouiller. Son employeur l’a suspendu à titre provisoire avant que la LFP ne lui inflige une sanction pour 7 rencontres.

Impossible de jouer la prolongation

Pour ne rien arranger, les autorités civiles s’y sont mêlées puisqu’il était en garde-à-vue vendredi passé. Plus grave encore: il comparaîtra le 18 décembre prochain pour des faits de « provocation à la haine à raison de la religion ».  Ce contexte fait que l’OGC Nice décide de précipiter la fin d’une collaboration qui dure depuis l’été 2018. Au mercato hivernal, Atal aura 6 mois restants dans son bail.

Sans prolongation, qui est exclue dans pareilles circonstances, la formation de la Côte d’Azur n’aura pas franchement la main sur son transfert. Sur le plan réglementaire, Atal, qui n’acceptera certainement pas de rempiler car son club n’a pas été solidaire avec lui, pourra déjà signer légalement dans un autre club à compter du 1er janvier. Certes, les Niçois peuvent demander une indemnité de transfert. Sauf que là, ils n’envisagent plus de le réintégrer dans l’équipe fanion.

Obligés de le laisser filer gratuitement?

Cela voudra dire qu’ils devront soit le garder jusqu’à l’été prochain et le payer alors qu’il ne joue plus où le laisser filer… gratuitement pour éviter de verser les 600.000 euros de salaires sachant qu’il touche 1.2 million d’euros sur l’année. Actuellement, la valeur marchande d’Atal est de 7 millions d’euros selon Transfermarkt. Il aurait des touches en Espagne, en Italie et dans le Golfe.

En France, il lui sera compliqué d’y rebondir. Autre préjudice : cette affaire le prive de la nationalité française qu’il devait acquérir après ses 5 années passées en France. C’est l’autre préjudice qui n’a pas été relevé dans les médias en plus de risquer la prison d’une année et une amende de 45.000 euros pour l’accusation dont il fait l’objet.

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