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Belmadi a une alternative crédible pour Aït-Nouri mais…

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Belmadi

Lors de la dernière date FIFA de novembre, on a pu s’apercevoir que Yasser Larouci ne présente pas vraiment de garanties sur le flanc gauche de la défense en remplacement d’Aït-Nouri. Ce dernier n’a pas de suppléant fiable au poste. Mais Djamel Belmadi a une carte crédible à jouer si jamais il le décide. Il s’agit de Faouzi Ghoulam (32 ans/37 capes et 5 buts).

En effet, à l’heure actuelle, la donne est simple pour le flanc gauche de la défense : Aït-Nouri est à l’infirmerie jusqu’à la 3e semaine de décembre, Larouci ne joue plus dans un Sheffield United à la dérive et Jaouen Hadjam compte ses minutes au FC Nantes où il n’est que recours d’occasion. D’un autre coté, le replacement de Ramy Bensebaïni dans l’axe a l’air définitif. Enfin, le polyvalent Ahmed Touba n’offre aucune assurance de forme. Son temps de jeu est très critique avec l’US Lecce (3 apparitions pour 1 seule titularisation en Serie A).

Au milieu de ces données inquiétantes, Belmadi devra établir la liste des joueurs concernés par la CAN-2023 (13 janvier – 11 février) en Côte d’Ivoire. Pour le poste en question, les alternatives qualitatives ne sont pas nombreuses. Mais, dans ce besoin urgent, un Fennec expérimenté pourrait faire l’affaire.

Il n’a jamais joué sous Belmadi

Compétitif avec Hatayspor (Süper Lig/Turquie) avec 11 apparitions dont 10 comme titulaire (1 but et 1 passe D), l’ancien pensionnaire de Naples SSC, qui était capitaine et passeur décisif vendredi contre Antalyaspor (3-3) en championnat, a tout pour revenir en sélection dans le contexte actuel. Certes, il n’a jamais joué sous la coupe de Djamel Belmadi et il avait décidé de l’informer qu’il n’était pas à disposition de la sélection avant la CAN-2019.

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Malgré cela, le sélectionneur a déclaré que si jamais Ghoulam voudra revenir, la porte restait ouverte pour lui. « il (Ghoulam) a jugé qu’il n’est pas apte, c’est sincère de sa part. Après n’attendez pas de moi d’aller le tirer par le col pour lui demander de venir par la force disputer la CAN avec nous. Je ne peux jamais faire une chose pareille. A partir de là, son cas est réglé. Faouzi n’est pas dans la blackliste, je compte sur lui pour l’avenir. S’il a décidé de se faire blacklisté lui-même, pour ma part ce n’est pas le cas, car si je le fais cela signifie que je ne compterai plus sur lui, on n’en n’est pas là », assurait l’entraîneur des Fennecs à l’époque.

Profil salvateur

En outre, Belmadi a assuré que « tant que je suis l’entraîneur de l’Equipe nationale, personne ne sera blacklisté. Seule la compétition et la compétitivité nous diront s’il pourra revenir en sélection ou pas. Si j’avais l’intention de me passer de ses services ou de le mettre dans une liste noire, je ne me serais pas déplacé chez lui à Naples (il était encore en Italie à l’époque, NDLR) ». De l’eau a coulé sous les ponts depuis. Manque de bol, l’effectif d’El-Khadra était presque imperméable après le sacre à la CAN-2019.

Toutefois, en l’état présent des choses, Ghoulam a un profil “salvateur”. Le temps est compté pour le chef de la barre technique des Verts et les choix restreints. Va-t-il relancer la carrière internationale de l’ex-Napolitain et est-ce que ce dernier est chaud pour tenter ce comeback à l’instar d’un Nabil Bentaleb ? Réponse à la dernière dizaine de décembre avec la divulgation du “squad” concerné par la messe continentale.

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