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Bilan provisoire aux JO Paris 2024 : aperçu sur une débâcle intrigante

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JO Paris 2024

Après 5 journées de joutes olympiques à Paris pour le compte de la 33ᵉ édition des JO, un constat, même s’il reste provisoire, s’impose quant à la participation des athlètes algériens : un cauchemar !

Loin de toute forme de découragement, ce constat est celui des spécialistes et des fans du sport algérien. Il est le témoin d’une grande déception qui a pris la place d’une grande ferveur à l’occasion de l’une des plus importantes participations algériennes aux JO, compte tenu du nombre d’athlètes engagés. Néanmoins, malgré les qualifications massives, les espoirs de médailles n’ont pas suivi et sont restés placés sur une poignée d’athlètes. Comme à l’accoutumée.

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Si les adjectifs manquent pour qualifier cette débâcle, les cas les plus représentatifs de la participation algérienne aux JO Paris 2024, jusqu’à ce 31 juillet, ne manquent pas. Ils pourraient être celui de l’escrime : grosse attente vu le potentiel, plus grosse déception vu le résultat. Ils pourraient être celui de la boxe : grosse attente vu le potentiel et la tradition, énorme déception vu les scores et les coups pris, aucun rendu…

En tant qu’amateur du sport algérien et fervent supporter de nos athlètes, on se questionne sur qu’est-ce qui n’a pas marché aux JO parisiens ? Où peut-être c’est avant ces JO qu’il fallait poser la question ?

Algériens aux JO Paris 2024 : le grand hic !

Déjà, aux JO Paris 2024, aucune qualification des équipes de sports collectifs n’a été obtenue. Un premier couac. De plus, l’échec a été d’autant plus amer quand on a vu certaines performances de certains athlètes. C’était prévisible, dira-t-on. Mais pourquoi ?

Le mal du sport algérien est plus profond qu’une simple performance aux JO. Ces dernières reposeront sans nul doute sur un ensemble, une machine bien huilée qui donne envie de pousser ses performances au plus haut point. Et surtout, qui pousse dans un seul et unique sens.

Prenons un cas de bilan algérien provisoire aux JO (jusqu’à ce 31 juillet) : pourquoi Hadjila Khelif n’a même pas pu enregistrer un seul point lors de son combat ? C’est une championne avant tout ! Aucune action, aucune attaque, rien à se mettre sous la dent. Certes, l’arbitrage a été décrié, en témoigne le combat de notre boxeur, Mourad Kadi, mais est-ce suffisant pour justifier toute cette débâcle ?

« Les préparatifs n’ont pas été au niveau. On s’est contenté de se qualifier via les Championnats d’Afrique. C’est trompeur parce que c’est très loin du niveau mondial », s’accordent à dire les spécialistes. Sur 22 athlètes engagés à ce jour, une seule reste encore en course (Kaylia Nemour), les autres, s’ils n’ont pas encore pris leurs bagages, restent au village pour espérer une place dans la seconde moitié du tableau mais les valises, elles, sont déjà prêtes. Notons aussi la participation frustrante de la judokate Amina Belkadi ou encore le parcours honorable de la kayakiste, Carole Bouzidi, même si elle n’a pas atteint l’objectif qu’elle s’était fixée dans une déclaration avant les JO.

Les échos qui viennent du village olympique ne sont pas pour caser ce grand échec aux JO dans la simple case du fait sportif. Ce jeudi, une finale aura lieu et une championne fera son entrée en lice. Les potentiels succès ne doivent en aucun cas faire oublier cette dérive collective à tous les niveaux. Quand Taoufik Makhloufi a longtemps été l’arbre qui cache la forêt (de 2012 à 2021), il ne faudrait pas que des Kaylia Nemour ou Imane Khelif viennent jouer ce nouveau rôle et faire oublier la gestion désastreuse du sport en Algérie.

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